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 PRIMROSE-SWAN WILSON ♦ Nan mais, t'as cru que la vie, c'était du nougat ?

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Primrose-Swan Wilson

Primrose-Swan Wilson


✣ MESSAGES : 5
✣ INSCRIPTION : 28/11/2013
✣ PSEUDO : © Hapiness-Coffee.
✣ CREDITS : © Hapiness-Coffee.
✣ AVATAR : JenniferHOTLawrence.

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MessageSujet: PRIMROSE-SWAN WILSON ♦ Nan mais, t'as cru que la vie, c'était du nougat ?   PRIMROSE-SWAN WILSON ♦ Nan mais, t'as cru que la vie, c'était du nougat ? EmptyJeu 28 Nov - 9:06


✰✰✰
Primrose-Swan Wilson
Tu cesseras d'être déçu quand tu auras cessé d'espérer.
credits ©️ Hapiness-Coffee & tumblr
------------------------------------
NOM COMPLET: Primrose-Swan ; Coraline. Wilson ✰ ÂGE: 24 ans ✰ DATE ET LIEU DE NAISSANCE: 31 octobre 1989, à Swann Valley ✰ NATIONALITÉ: Américaine ; Australienne ✰ ORIGINES: Australienne ✰ STATUT CIVIL: Fiancée, mais, c'est compliqué... ✰ EMPLOI/ÉTUDES: En dernière année de médecine. Souhaite se spécalisé dans la Neurochirurgie ✰ STATUT MONÉTAIRE: Riche, première classe. On jette l'argent par les fenêtres. On ne sait plus quoi faire de tout ces sous-sous! ✰ TRAITS DE CARACTÈRES: Sociable + Sensible + Acceuillante + Rancunière + Compréhensive + Maniaque du ménage + Douce + Jalouse + Protectrice + Mystérieuse ✰ GROUPE: ONESELF

✣ EVERYTIME I CLOSE MY EYES IT'S LIKE A DARK PARADISE
★ Swan aide toujours son prochain, même si celle-ci ne le connait point forcément ★ On s'attache rapidement à cette dernière, et inversement ★ La blondinette est aussi très franche. Ce qui lui vaut souvent de s'attirer des ennuis. Bien que ça lui arrive, quelques fois, qu'on la complimente pour ça ★ Elle ne sait absolument pas mentir, et a d'ailleurs horreur qu'on fasse de même, à son égard ★ Malheureusement, quand on lui pose une question qui lui semble trop embarrassante, pour elle, cette dernière est plutôt du genre à vouloir détourner la conversation ★ Elle est très protectrice envers ses proches et son entourage ★ En revanche, la demoiselle est du genre naïve, et se laisse facilement marcher sur les pieds ★ Quand elle à la moral dans les chaussettes ou qu'elle se sent triste, cette dernière tente de masquer le tout sous des sourires et des rires, car cela lui donne l'impression de montrer ses faiblesses, dans le cas contraire ★ Elle est également jalouse. Aussi bien en amitié qu'en amour ★ Elle se vexe rapidement ★ Elle n'aime pas parler de son passé. Donc, par conséquent, peu de personne sait ce qu'elle cache ★ Elle est du genre compréhensive et tente toujours de se mettre à la place des autres, pour essayer de saisir leur point de vue ★ On peut lui faire confiance, et même sous la torture, la blondinette ne dira rien ★ Par contre, même si elle n'est pas du genre à étaler ses problèmes et sa vie privée, on peut facilement la faire céder en lui donnant du chocolat ou en la faisant boire ★ En relation amoureuse, elle est du genre fidèle, donc, elle ne peut pas du tout supporter les gens qui trompes leurs partenaires ★ Etant enfant, elle faisait de la danse, et adorer dessiner. C'est toujours le cas d'ailleurs. Ca l'a détends. ★ Elle adore faire le ménage et cuisiner à ses heures libres ★ Cette dernière est d'ailleurs très maniaque de la propreté, et il faut que chaque chose soit à sa place et brille de mille feu ★ Depuis toute petite, elle jouait avec la trousse de secours de la maison, car elle souhaiter devenir médecin/chirurgien. Par ailleurs, son patient favoris, était son vieux doudou. Un renard qui avait survécu à d'innombrables chutes ★ En médecine, Prim souhaite se spécialisé dans la Neurochirurgie ★ Après avoir sauter pas mal d'années en classe, cette dernière est sur le point de terminer ses études ★ Elle à une peur bleue des clowns, et des broncolis, car étant enfant, elle pensait que ce petit aliment vert, était la maison de la fée Clochette. Elle est aussi effrayer par les interphones, car toute petite, elle à voulut ouvrir à son père. Et quand elle voulut enfin raccrocher, le combinet est tomber sur sa tête ★ Elle est malheureusement parfois maladroite ★ Elle raffole des glaces à la vanille, avec de la sauce chocolat par dessus. Du nougat et les lytchis ★ Elle mange toujours les dragibus noir, en premier. Car se sont ses préférés ★ Cette dernière est allergique à l'ananas, et dès qu'elle sent qu'il y en a, ses yeux gonfles comme des balles de tennis ★ Son dessert préférés sont le Cheescake, ainsi que le Crumble ★ Elle déteste les champignons ★ Celle-ci adore s'endormir avec le bruit de la pluie. Ca la berce ★ Elle adore les animaux, ainsi que les enfants ★ La blondinette s'est même dit, que, si un jour, elle avait un petit garçon, elle lui fairait une chambre de pirates ou alors sur Peter Pan. Et si c'est une fille, une chambre sur le thème des princesses ★ Primrose est née à Swann Valley, et à passer toute son enfance là-bas ★ Elle a vu le jour, le 31 Octobre ★ Par conséquent, on l'a souvent surnommer "ma sorcière bien aimée." Tout comme Swan, Prim, Rose, ainsi que Grisou, car le premier mot qu'elle à pronnoncer était celui-ci, Dr. Mamour. Et c'est surnoms spéciaux, que seul son meilleur ami évoque sont : Rose, Swan, mon rayon de soleil. Quand à son fiancé, qui la surnomme Wilson ou Amour ★ Sa mère est morte en la mettant au monde ★ Son père s'est remarié, quand elle n'avait que six ans. Elle l'a d'ailleurs détester sa belle mère, durant pas mal de temps ★ Bien qu'elle était proche de son paternel, elle ne le voyait que rarement, car il était occupé par son emploi ★ Il est mort, il y a cinq ans de cela, suite à un accident de voiture. Depuis ce jour, elle n'en a plus parler, à qui que ce soit, car sinon, elle sait qu'elle va se mettre à pleurer comme une fontaine ★ Son premier amour était une camarade de sa classe, au lycée. Leur relation à durer six mois. Personne n'était au courant de cette histoire, car Swan avait peur que ça fasse scandale. Et c'est après ces nombreux mois, que son ex a déménager, laissant ainsi la blondinette toute seule ★ Depuis, elle n'a pas eu énormément de relations amoureuses. Tout simplement, parce qu'elle ne se sentait pas heureuse, ou alors, on finissait toujours par lui briser le coeur. Cependant, ça s'est calmer, quand elle est tombée sur Avery ★ Il a fallut une année complète pour qu'elle lui avoue ses sentiments ★ Elle est venue emmenager ici il y a quelques années, avec son fiancé et son meilleur ami, Eric ★ Cela fait maintenant quatre ans qu'elle est en couple avec Avery, et deux ans qu'ils habitent ensemble ★ Si elle le souhaitait, Prim pourrait tout aussi bien vivre sa vie avec un homme, qu'une femme ★ Elle peut supporter la jalousie des autres, mais jusqu'à un certain point ★ Bien que cette dernière trouve ça mignon, d'un certain côté, elle se sent totalement embarrasser, quand elle voit que son cher Avery est jaloux. Que se soit envers ses proches ou des inconnus. ★ Il y a quelques mois de cela, son petit ami l'a demander en mariage ★ Elle à alors accepter, totalement heureuse ★ Tout semblait être parfait, dans le meilleur des mondes. Jusqu'au jour, où, son meilleur ami d'enfance, qui au passage, est sencer être le témoin de mariage, l'a embrassé ★ Depuis, elle les évites tous les deux ★ Elle n'a jamais appréciée Aileen, l'ex petite amie d'Eric et à souvent rêvée de lui rendre des comptes, seulement, elle s'est tûe, lorsqu'elle voyait qu'il semblait heureux ★ Dans le fond, elle ne se doute guère, des plans qu'ils comptent mettre en oeuvre, pour qu'elle tombe dans les bras d'Eric...

PLAYLIST OF YOUR LIFE
Klaus Badelt - I Don't Belong Here ★ George R. R. Martin - A Song Of Ice & Fire ★ The Tudors - Main Theme ★ Christophe Beck - Paperman ★ The Butterfly Effect - Kayleigh Funeral ★ Shannon LaBrie - Calls Me Home ★ Backstreet Boys - Incomplete ★ Lifehouse - You and Me ★ Keane - Somewhere Only We Know ★ The Butterfly Effect - Evan & Kayleigh/Kayleigh Loves Lenny ★ Bruno Mars - Marry You ★ Joel & Luke - Love's To Blame ★ Roberto Bellarosa - Love Kills ★ Coldplay - The Scientist ★ T.T.L - Beyond Fire ★ Ryan Dolan - Only Love Survives - ★ Christina Perri - A Thousand Years ★ Arcade Fire - Abraham's Daughter ★ Cloud Atlas - End ★ Moulin Rouge - Come What May ★ Once Upon A Time - Snow White & Prince Charming ★ Katy Perry - Unconditionally.

✣ ALL MY HEART, IT BREAKS EVERY STEP THAT I TAKE AWAY
PSEUDO ET PRÉNOM Hapiness-Coffee/Perrine ÂGE 19 printemps. FUSEAU HORAIRE France. FRÉQUENCE DE CONNEXION 5/7AVATAR Jennifer Lawence. COMMENTAIRE, AVIS Nop, le forum est juste magnifique. *_* Ah, si... Pit-être mettre un cadre, dans le profil, où les utilisateurs peuvent mettre leur pensées, citations, etc... Si vous ne voyez pas ce que je veux dire, je vous montrerai. Wink Mais, je dis ça, je dis rien! Je ne suis qu'un simple pitit Padawan! ^^' CASSDÉDI, AUTRE *Ramon on* Yé vous aimé ? SCÉNARIO Nop, il est inventé de toute pièce. ^^
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MessageSujet: Re: PRIMROSE-SWAN WILSON ♦ Nan mais, t'as cru que la vie, c'était du nougat ?   PRIMROSE-SWAN WILSON ♦ Nan mais, t'as cru que la vie, c'était du nougat ? EmptyJeu 28 Nov - 9:07

✣ YOU MAKE ME GLOW BUT I COVER UP WON'T LET IT SHOW


    « J'ai toujours dit que je serai bien toute seule. J'aurai mon boulot, mes amis. Mais, avoir quelqu'un dans ma vie, en permanence, ça n'en vaut pas la peine. Apparemment, j'ai changé d'avis... »

CHAPTER I - UNE FAMILLE A L'APOGEE DE SON AGE D'OR.
« VOUS PENSEZ CONNAITRE L'HISTOIRE, MAIS VOUS N'EN SAVEZ QUE LA FIN. POUR EN ATTEINDRE LE COEUR... IL FAUT LA REPRENDRE AU DEBUT. »



    Assise sur les marches du grand escalier, une enfant de sept ans joue aux barbies. A côté de la maison parfaite qu'elle leur a fait, un dossier avec inscrit, tout simplement "Papa", dans ce dossier des dessins, tous assemblés là depuis trois ans, représentant toute la petite famille qu'ils sont... Petite ? Tel n'est pas le mot qui conviendrait, c'est juste qu'elle ne se rend pas compte de l'ampleur que tout cela a. Elle se mit à sourire. Un sourire qui s'agrandit, quand elle vit enfin arriver ce qu'elle attend depuis ce matin... « PAPA! » Son petit rire d'enfant emplie le hall. Tout le monde se tourne vers elle, tandis qu'elle essaie de courir vers lui, et ce malgré le volume formé par toutes les couches de robes et de jupons qu'elle à sur elle, ses petits cheveux aussi blonds que le blé, retombants tout le long de son dos. Son père, et tous ses amis la regardent faire, quand elle arrive enfin vers lui. Il la serre contre lui, avant de lui murmurer une phrase qu'elle entend continuellement « Prim, pas maintenant... » Cette phrase qu'elle déteste, qu'elle entend tout le temps, et auquel elle ne voit jamais d'issue. Elle regarde son père, les yeux embués de larmes, et laisse tomber par terre ses dessins, avant de courir en pleurant dans sa chambre. Sa belle-mère la regarde pleurer, seule, sur son lit. Cette petite enfant qui n'a rien demandé à personne... Alors que la petite fille est toujours allongée sur son lit, sa belle-mère arriva doucement et s'allongea à côté d'elle, lui caressant les cheveux. C'est un rituel entre elles. Quand elle était enfant, elle n'arriva pas à s'endormir sans que la jeune femme ne vienne à ses côtés, lui caressant la joue en prononçant le nom des couleurs. Et là, alors qu'elle se sentait mal, que les larmes coulaient à flots sur les joues nacrées de la jeune enfant, celle-ci faisait la même chose. Elle faisait la seule chose qu'elle savait capable de la calmer. Elle sait combien il est dur pour elle de ne pas partager autant de temps qu'elle le voudrait avec son père, mais ce qu'elle ne comprenait pas, dans son jeune âge, c'est qu'il avait bien d'autres choses à faire. « Ne t'en fais pas. Un jour, ça s'arrangera, Rose. Je te le promets. » Avoua Pearl, en continuant de lui caresser les cheveux. La petite blondinette s'endormit dans ses bras, espérant alors qu'elle aurait raison. Qu'elle aurait enfin l'occasion de profiter de son père. Hélas... Swan ne pouvait savoir ce qui se tramait juste derrière ces sourires et ces faux semblants...



CHAPTER II - LE PRINCE AUX BISOUS MAGIQUES.
« TOUT COMME IL EXISTE DES COUPS DE FOUDRE EN AMOUR, IL Y A, QUELQUE FOIS, DES COUP DE FOUDRE EN AMITIE. »



    Le parc était sans nul doute le plus bel endroit de Swann Valley. Des journées entières, durant, je flânais entre les allées boisées, courant derrière les écureuils en riant, saluant les passants souriants. J'adorais cet endroit. Cette contrée verdoyante. Cet immense espace, où j'avais vu le jour. L'Australie. Le fameux pays des kangourous, comme on aime si bien l'appeler. Et, sans doute, que je retrouvais, en ces promenades quotidiennes, un quelconque réconfort. Bien que mon père n'avait point énormément de temps à me consacrer, certains jours, cependant, je venais me promener avec lui, main dans la main, dans cette plaine. Mon père me laisser jouer en toute liberté, en ces lieux. Tant que je ne m'éloignais, guère trop... Parfois, je m'autorisais à m'asseoir sur un banc et regarder les autres enfants jouer, ensemble, glisser sur les toboggans colorés, se balancer jusqu'à toucher le soleil et caresser les nuages duveteux, sur les balançoires. Une fois, je voulu tester. Etre comme tous ces enfants, innocents, et je ne m'étais fait prier plus longtemps, pour m'installer confortablement, sur une des balançoires. Voulant m'envoler vers les cieux, bougeant rapidement les jambes pour aller toujours plus haut. Mes cheveux blonds, comme les blés, voletaient, furibond, derrière mon tracé, et cette vision accaparait l'attention d'un petit garçon, qui se trouvait au loin. Peut-être était-ce pourquoi, lorsque je chutais lourdement, sur le sol, il avait accouru, sortant un carré de tissu de sa poche, pour venir l'appliquer sur mon genou, d'où perlait l'essence écarlate, à l'amer odeur de rouille. Je laissais s'échapper larmes de douleur de mes orbes bleutées, et il s'enquit de mon état. Cependant, la douleur n'arrivait à passer... Je vis alors, le petit bonhomme se pinçait les lèvres de frustration, et soudain, une idée. Il se pencha légèrement et aussi doucement que possible, posant ainsi sa bouche, contre ma plaie encore saignante, pour y déposait un furtif baiser, qui vraisemblablement, faisait disparaître toute douleur, instantanément. Je séchais rapidement mes larmes de crocodiles, en lui exprimant ma gratitude dans un mignon petit rictus. « C'est ce que ma tata fait, quand je me fais mal. Un bisou magique et hop, on se sent beaucoup mieux! » Je l'observais, désormais, avec un regard intrigué. Voir, comme si je venais de croiser un revenant, cependant qu'on se relevait, doucement. Un bisou magique ? Voilà bien une chose, qui ne m'était guère familier. Je ne me fis prier plus longtemps, pour le lui montrer, par ailleurs, mais, le jeune garçon me rassura immédiatement, en m'expliquant que sa tante le lui avait fait connaitre, assez tôt. « Ah... Je m'appelle Primrose-Swan et toi ? » - « Primrose-Swan ? Swan... Comme notre ville ? Il est bizarre ton nom! Moi, c'est Eric. » Se moqua-il, gentiment, à l'entente de mon nom. Pour toute réponse, je lui tirais la langue, dans une moue adorable et naïve de petite fille, et croiser les bras sur ma poitrine, dans un semblant d'air contrarié. Il se serait presque excusé de m'avoir offensée, si je n'avais pas ajoutée, aussitôt. « « Tu peux parler, toi! Ton nom, on dirait celui dans la petite sirène! » Nos rires éclatèrent et résonnèrent alors, à l'unisson, dans le parc. « Et bien, si tu veux, tu seras mon rayon de soleil. Et, je serais ton prince. » Me confia-t'il, dans un murmure sérieux, se penchant, alors, sur mon oreille. Je me mis dont, à rougir, tel un pivoine, et m'approchais de lui, me hissant sur mes pieds, pour atteindre sa joue, où j'y déposais mes lèvres, doucement. Eric, surpris, se recula légèrement, cependant qu'un sourire idiot tirait les coins de sa bouche. « Pourquoi ce bisou magique ? » - « Bah, au cas-où tu aurais mal quelque part! » On dit qu'il existe des coups de foudre en amour. Mais ce jour-là, nous avions connu plus beau, plus fort et plus intense encore que cela : Un coup de foudre amical.



CHAPTER III - L'APPEL DE L'ANGE.
« UNE FRACTION DE SECONDE, C'EST DURANT CETTE COURTE PERIODE, QU'IL PEUT SE PASSER UN EVENEMENT, QUI RISQUE DE CHANGER VOTRE VIE, DU TOUT AU TOUT. IL S'AGIT SIMPLEMENT DE CES QUELQUES SECONDES, POUR CHANGER VOTRE DESTINE. »



    Cela faisait un moment, déjà, que je patientais, dans le plus grand silence. Je regardais le sol d'un air vide, totalement absent. Les secondes semblaient durer des heures... Mon pied tapotait nerveusement le carrelage, qui était d'un blanc immaculé. Quelques fois, je m'autorisais à porter mon attention, sur cette horloge, qui était sagement accolée au mur. Comme si cela allait faire quelque chose... Je laissais s'échapper de mes lèvres, légèrement rosées, un léger soupir, cependant que je sentais le regard de cet homme, braquer sur moi. Cet homme, que je ne connaissais guère, mais, qui pourtant, venait de sauver la vie de mon paternel. Il l'avait mené, jusqu'ici, dans cet hôpital, alors que mon père lui avait recommandé de m'appeler, pendant qu'on s'occuperait de lui. J'avais, alors, accouru, aussitôt. J'avais couru, jusqu'à en perdre haleine, et c'est là, que je l'ai vu. Au détour de ce couloir... Il aurait très bien pu le laisser là, tout seul. Sans nul doute, que je n'aurais jamais été mis au courant, a moins qu'un médecin n'appelle directement, sur mon fixe, pour m'annoncer une terrible nouvelle, mais au lieu de quoi... Ce bel apollon avait suivi ses recommandations, bien sagement. Et, je pense, que je ne serais jamais assez reconnaissante, pour ce qu'il a fait. J'en étais réellement touchée, même si, en cet instant, je me faisais du mouron pour mon père... « Est-ce que... Je peux faire quelque chose ? Vous offrir une boisson. Un petit truc à grignoter ? » Me demanda mon sauveur, d'une petite voix qui se voulait douce et rassurante. Restant sagement assis, à côté de moi. Je me raclais la gorge, afin de me faire entendre, et croisais son doux regard pénétrant. « Merci. J'apprécie ce que vous faites. Vraiment. Probablement, que, je ne pourrais jamais, assez, vous exprimer ma gratitude, mais... Vous en avez déjà assez fait, pour moi. Je... Je ne voudrais surtout pas vous importuner. » Après tout, il était libre de partir, si ce dernier le voulait... Il ne me devait rien. Absolument rien. Ou, disons, que c'était plutôt moi, qui me sentait redevable. Qui plus est, cela m'embarrassée... Qui sait... Sa femme, ses enfants devaient sans doute l'attendre, chez lui. Ils devaient, quelque peu, s'inquiéter, cependant que je le retenais. Même si, ce n'était guère ce que je voulais, dans le fond... « Mais, qui a dit que vous m'importunez ? Et puis... Est-ce une façon de me remercier ? » Me rétorqua-t'il, d'une voix délicieusement mélodieuse. Essayant, certainement, de détendre l'atmosphère. M'adressant un mignon petit rictus. Je le lui rendis, alors, toujours aussi embarrassée... Je me sentais ridicule. Affreusement ridicule... Il était là, à attendre, une quelconque réaction de ma part, avec son regard d'ange, son sourire à faire fondre sur place. Son doux visage pénétrant. S'en était presque déstabilisant... Durant quelques instants, je m'attardais sur ses fins traits de visage. Sur ses opales, au tintement bleuté, dont je me noyais considérablement et irrévocablement. Je visualisais sa carrure joliment sculptée, élancée et gracieuse, qui était sagement accoutrée de tissu sombre. Il avait l'air d'être sorti de nulle part. Un peu comme si un ange venait de tomber du ciel. Je ne voyais que lui. Je n'entendais, ne prêter plus la moindre attention à ce qui m'entourait. Cela me semblait abstrait, indigne de mon intérêt. Seul lui m'importait, désormais. Cela en devenait pratiquement irréel. Il était bien trop beau pour être vrai. Sûrement que mon imagination me jouait quelques vilains tours. Je vis ses fines lèvres, méticuleusement douces et pulpées s'entrouvrirent, cependant que je tentais de reprendre mes esprits. Qu'avait-il dit ? Je fronçais les sourcils, dans un semblant d'incompréhension, adressant au bel apollon un regard désolé. « Je m'appelle Avery, et vous ? » Répéta-t'il, avec courtoisie, bien que je perçue une pointe d'amusement, dans le son de sa voix délicieusement mélodieuse. Je ne put m'empêcher de rougir, tel un pivoine. Hochant, alors, la tête, comme une pauvre imbécile. « Je suis enchantée. Et, je m'appelle Primrose-Swan. » J'étais ridicule. Jamais je n'aurais l'ombre d'une chance de lui attirer plus d'attention que cela. Je n'étais rien, et encore moins, quand je me trouvais face à un bel homme comme lui. Il me troublait, me déconcerté. Je ne le connaissais guère et pourtant, il sentait tout aussi bien que moi, qu'il me faisait un certain effet. Effet qui s'avérait pourtant réciproque, contrairement à ce que je me laissais croire. Il se leva, dont, avant même de pivoter, et de me tendre la main, pour m'aider à me relever. Je le remerciais, en me levant plus ou moins facilement, grâce à l'appui qu'il m'offrait. C'est ainsi, que nous nous dirigions vers la cafétéria, a pas feutrés... Ce fut, malgré tout, un agréable moment. Nous apprenions à nous connaitre un peu plus. A nous trouver des points communs, des centres d'intérêts. Cependant, nous décidions de ne point nous attarder, trop longtemps. Juste au cas où, si un chirurgien en venait à passer, durant ce temps... Et, cela ne manqua guère, puisqu'une fois de retour, il se dirigea vers nous, en me présentant toutes ses condoléances. Je restais, là, durant quelques longues minutes. J'étais aussi droite. Aussi raide qu'un piquet. Je tentais de retenir mes larmes, mais en vain... Je peinais à reprendre mon souffle, je tentais de m'asseoir. De faire un mouvement, mais rien n'y faisait. J'étais bloquée, paralysée. Je sentais mes jambes devenir coton, et c'est sans crier gare, que je m'effondrais, sous les regards attristés des deux hommes. « Laissez, je m'en occupe. » Entendis-je, entre deux sanglots, alors qu'Avery me prenait, toute entière, dans ses bras, pour m'amener dehors. A l'air frais. Je voulais bouger. Me débattre. Dire au bel apollon que je pouvais me débrouiller, toute seule, mais je me sentais aussi vider qu'un poisson. Rapidement, nous arrivions jusqu'à la voiture d'Avery, qui tenta de me calmer, tant bien que mal. Me demandant, alors, mon adresse. Et, bien que j'avais du mal à lui répondre, que j'avais toutes les raisons de me méfier, je m'en moquais. Plus rien n'avait d'importance, désormais... Je pouvais très bien me faire kidnapper. On pouvait me faire du mal, que ça ne serait rien, en comparaison de ce que je ressentais... Le trajet se passait dans le silence le plus total. Un silence, à en retourner n'importe quel spectre, dans sa pierre tombale. Je tentais de garder les yeux ouverts, mais je me sentais totalement partir. Je tentais de m'emmitoufler dans mon manteau. De me recroqueviller. Sentant le froid m'envahir, me parcourir l'échine, cependant qu'Avery voyait mon état. Il monta alors, le chauffage, et se risqua à me parler. Tentant de me réconforter, comme il pouvait... Et puis... Nous arrivions, enfin, devant cette maison lugubre, qu'était la mienne. Qui donnait un air affreusement froid et glauque. Tout comme ma misérable petite vie, le devenait. J'aurais très bien pu remercier ce bel homme, qui m'avait ramené. Lui certifier, que ça irait. Que je pouvais rentrer, sans problème, mais, dans le fond, il sentait que je n'en étais point capable. Sans nul doute, avait-il peur que je fasse une bêtise. Ou que je commette un autre genre, tout aussi stupide et barbant. Alors, il s'occupa de moi, toute la nuit. Ainsi, que chaque jour, durant. Parce qu'il savait que j'aurais besoin d'aide. Passer au travers de mes pleurs, de ma douleur. Parce que, dans le fond, nous nous apprécions. Un peu comme si nous nous étions toujours connu. Que nous avons toujours étaient de bons amis. Mais, surtout... Surtout, il reste, avant tout, un ange. Mon ange. Cet ange, qui était tombé du ciel, pour m'arracher à mes tourments.



CHAPTER IV - JE REVIENS TE CHERCHER.
« AU DEBUT, ON CROIT MOURIR A CHAQUE BLESSURE. ET PUIS, ON S'HABITUE A ENDURER N'IMPORTE QUOI, ET A SURVIVRE A TOUT PRIX. »



    Je laissais retentir le répondeur, une nouvelle fois, contre l'oreille de mon petit prince, et lâcher un soupir las, qui frémissait contre mes lèvres, en faisant retomber le combiné de mon visage, pour le voir tomber lourdement sur mon lit. Je m'allongeais de nouveau sur le côté. En position du fêtus, et prenait mon visage entre mes mains, fermant les paupières sur mes orbes ténébreuses, pour évacuer le trop plein de pensées embrouillées, qui se percutaient dans mon esprit. Je ne voulais lui répondre. L'embêtait avec ma pathétique histoire. Cela faisait maintenant des jours que j'avais décidée de disparaître de la circulation... Introuvable, injoignable... Je n'étais plus venue, non plus, au parc. Ne donner guère la peine de répondre au moindre coups de fil de mon meilleur ami... Je me doutais parfaitement qu'il devait se poser des tas de questions. Pourquoi je jouer la morte, de la sorte. Mais, je ne pouvais pas. Je ne me sentais de taille à tout lui révéler... Ma poitrine était encore plaie béante, qui me consumait un peu plus chaque jour, de l'intérieur. J'avais perdu l'appétit. Le goût à la vie. J'étais là, dans ma couche, depuis de nombreux jours, et je ne faisais plus le moindre mouvement. Mourir, c'est tout ce que je souhaitais... Je voulais uniquement que ça s'arrête. Je ne voulais plus ressentir cette douleur lancinante, qui me transperçait de ses piques de glaces, à longueur de temps. Qui me perforait le coeur, un peu plus encore que les secondes s'égrenaient. Un légume. Une poupée de chiffon. Voilà ce que j'étais devenue... Je me laissais sombrer dans un sommeil, sans rêve, lorsque soudainement, j'entendais frapper du poing, contre ma porte d'entrée. Je me levais difficilement, ne prenant la peine de remettre mes mèches rebelles, derrière l'une de mes oreilles, et dévoilée, avec une certaine surprise et une pointe d'embarrassement, l'entrée à Eric, qui était là, haletant. Cherchant son souffle perdu. Il ne me fallut pas plus de difficultés pour saisir que ce dernier avait dû courir, à en perdre haleine, pour venir me rejoindre... Sur le coup, je remarquais son visage rayonnant de bonheur - bonheur qui s'évapora pourtant sitôt qu'il aperçu mes prunelles rougies par les larmes, et mon teint blême et fatigué. Le beau brun ne demanda guère à entrer, passait le pas de la porte, sans y avoir été invité. « Mon dieu, c'est quoi cette tête ? » Demanda-t'il, en me toisant avec frustration, sourcils froncés au-dessus de ses grands yeux opaques. « Je... C'est rien. C'est juste que... Je ne suis pas en forme, c'est tout. » Je le vis alors croisés les bras, sur sa poitrine, secouant son visage de gauche à droite - il me connaissait bien, et il savait que mon nez s'allongeait. « Pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe, Swan ? Je t'ai jamais vu aussi mal! » L'inquiétude s'engouffrait doucement en lui, faisant accélérer son rythme cardiaque, sensiblement. Sentant son pouls accélérer, considérablement. Son pied se mit à tapoter le sol, avec nervosité. « J'ai pas envie de raconter tout ça. » - « Raconter quoi ? Je ne comprends pas. » Je le vis dont se rapprocher, dans une ultime tentative de savoir - je m'écartais pourtant, fuyant son regard. Fuyant son contact. « Il est mort, Eric... Mon père... Il ne reviendra pas. » Ma voix se brisa dans l'air, laissant ces mots en suspend, dans là pièce, où ils flottaient d'un air menaçant. Mes yeux s'embuèrent de larmes, cependant que mon petit prince perdait son souffle, ne sachant que dire. Je lui tournais, alors, le dos. « Tu ferais mieux de part... » Je ne put guère terminer, qu'en une fraction de seconde, mon meilleur ami fut de nouveau face à moi, entourant ma frêle silhouette de ses bras, et posant ses lèvres contre mon front - je me laissais glisser dans son étreinte, laissant mes larmes rouler sur ses joues nacrées, mourir sur son cou. « Ca va aller, je suis là, mon petit rayon de soleil. » Dans le fond, il savait ce que je ressentais. Il savait bien que j'avais besoin d'aide, pour passer au travers, étouffer ma douleur. La nuit durant, et toutes les nuits qui suivirent, il essuyait mes larmes, caresser mes cheveux, embrasser ma peau fiévreuse, dans une tendresse infinie. Il m'étreignait, pour m'insuffler son réconfort. Parce qu'il était mon meilleur ami. Parce qu'il m'aimait, autant que je l'aimais, lui.



CHAPTER V - FUIS-MOI, JE TE SUIS. SUIS-MOI, JE TE FUIS.
« EST-CE L'AMOUR QUI REND IDIOT OU N'Y A T-IL QUE LES CRETINS POUR TOMBER AMOUREUX ? »



    Mes pas martelaient le sol, suivant mon tracé. Je laissais s'échapper un léger soupir, cependant que je me rendais dans une des salles de l'amphithéâtre, pour aller suivre mon cours de médecine. Tout était calme. Trop calme à mon goût. Comme ma pitoyable petite vie... Cela faisait des jours, des semaines entières que je n'avais fait que l'éviter. Que je n'avais pris la peine de converser avec le bel apollon, sur cette affaire. A dire vrai, cela valait mieux que ça reste ainsi. Même s'il me manquait terriblement, il fallait l'admettre. Néanmoins, je n'avais guère envie de tout envoyer valser, de détruire les rêves. Les objectifs que je m'étais fixés, durant toute mon existence. Et bien que cela me causer une certaine peine, je préférais tout de même rester dans les limites professionnelles. Réussir ma carrière, c'était avant tout, plus prioritaire, que de vivre une histoire d'amour, quasi-impossible. Qui plus est, cela ne présageait jamais rien de bon. Alors, à quoi bon prendre des risques, si c'est pour se brûler les ailes automatiquement ? Si c'est pour avoir le coeur brisé ? Je pense que j'avais déjà assez souffert, par le passé. Et je n'avais point un goût spécialement prononcer pour réduire tous mes efforts, en état de cendres. Ca serait trop, pour moi... Je sais, que, d'une certaine part, ce n'était point entièrement de ma faute. Après tout, j'ignorais totalement l'idée, qu'un jour où l'autre, on tomberait dans les bras, l'un de l'autre. Et, qu'au petit matin, j'apprenais, avec stupeur, que c'était mon enseignant. Fort heureusement, Avery n'était pas marié. Et, n'avait encore moins d'enfants... Certes, il l'avait été, par le passé, mais... Au moins, cela faisait un problème en moins. Du moins... Pour moi, car, dans le fond, j'étais tout de même, attristée pour lui. Il avait le droit au bonheur - bonheur que je ne pouvais lui faire partager... Je baissais la tête, le temps de quelques instants. Contemplant le sol d'un air vide, absent. Essayant de chasser le trop plein de pensées embrouillées, qui se percutaient dans mon esprit. Lorsque soudainement, je sentais une pression se faire, au niveau de mon bras, qui m'entraînait. M'emportait dans le sens inverse. Tout s'enchaîner si rapidement, que je n'eut le temps de me débattre. De mettre un nom sur le visage de cette personne, qui tentait de me tenir à l'écart. Ma vue se brouiller pratiquement, que je ne pus que voir la couleur de cheveux de mon voisin. Et encore... Je n'étais guère certaine de ce que j'avançais, mais il me semblait qu'ils étaient bruns, couleur chocolat. Cependant, je n'eus guère davantage de temps pour me poser plus de questions, que notre voyage s'arrêta dans une pièce sombre. Seules les vitres lancées des reflets argentés. Projetés des ombres fantomatiques, donnant l'allure inquiétante d'une salle de classe, laissée à l'abandon. Je tentais de calmer les battements de mon coeur, qui ne cessait de cogner dans ma poitrine. Cherchant mon souffle perdue, ainsi que mon équilibre. Je m'apprêtais à sermonner celui qui avait osé me faire une telle peur, sans raison particulière, me retournant brusquement. La pièce avait beau être plongée dans l'obscurité, il ne fallut, cependant, pas plus de difficultés pour mes yeux, à s'habituer à l'étrange pénombre, qui se dressait devant moi. C'est alors que je crue reconnaitre la silhouette, qui se trouvait un peu plus loin. Mes prunelles s'écarquillées, se changeant presque en secoupes, cependant que les mots restés coincés dans ma trachée. Etait-je entrain de rêver ? J'aurais voulu me pincer, sur l'instant. Et puis... Pourquoi diable nous laissait-il ainsi ? Il n'y avait dont pas d'interrupteur ? Ca serait trop demandé de discuter le bout de gras, en pleine lumière du jour ? Je sentais les frissons m'envahir, me parcourir l'échine, à mesure que je restais ici, dans le noir. J'étais pratiquement à deux petits doigts de prendre mes jambes à mon cou. De partir en hurlant, les bras en l'air, telle une possédée. Voilà ce que c'est, quand on se regarde trop de films... J'avançais, avec une certaine appréhension. Indécise de ce que je comptais faire. J'étais guère rassurée, et si je faisais bel et bien face à Avery, il ne m'aidait point en agissant de la sorte. Cela frôlait le ridicule, même. Mais, après plusieurs minutes de silence, je le vis se rapprochait systématiquement vers moi, laissant découvrir son doux regard envoûtant, pénétrant, qui était bercé par la blancheur irréelle de la lumière, à travers les fenêtres tintées. Je voulais lui demander ce qui se passait. Pourquoi il me retenait prisonnière, mais avant même que je n'eut le temps de faire quoi que ce soit, ce dernier plaqua ses mains sur mes joues, et m'embrassa. Dans un premier temps, ce fut tendre, langoureux. Puis son baiser devint plus intense. Sauvage. Je sentais mes jambes devenir coton. Je me sentais défaillir. Mon coeur palpitant tambouriner inlassablement dans ma poitrine. J'aurais voulu que cela ne s'arrête. Le temps semblait se figer. S'arrêter, cependant que j'étais à ses côtés. Mon monde retrouvait de sa splendeur, de son éclat. Je me sentais tout simplement revivre. Je glissais mes mains sur son torse, prolongeant son baiser. Bien que le bel homme recula légèrement son visage du mien, afin de reprendre son souffle haletant, qui se mêlait au mien, après plusieurs minutes durant. « Tu es là... » Ajouta-t'il aussitôt, d'un ton doux et mélodieux. Presque dans un murmure, en me caressant la joue, avec délicatesse. Un mignon petit rictus tira les coins de ma bouche, cependant que je frissonnais, une fois de plus. Cette phrase... C'était celle qu'il m'avait révélée, une fois qu'on s'était retrouvé, tous les deux, dans son appartement. Cet événement dramatique, qui nous avait rapprochés, plus que l'anormal. Juste le temps de cette soirée... « Je suis là. » Lui retournais-je, en prenant sa main, avec douceur. Je posais mon regard sur le sien, cependant que je jouais fébrilement avec ses doigts. Les entrelaçant, parfois. Bien que les siens me quittèrent, après quelques longues minutes, glissant doucement sur mes hanches. Son visage se rapprochait de nouveau. Il s'apprêtait à me voler, une seconde fois, un baiser, mais... Tout à coup, je l'arrêtais en plein débat, me rappelant douloureusement, qu'on ne pouvait se permettre cela. Que je ne pouvais point me laisser aller ainsi, une fois de plus. J'en avais envie, bien sûr, mais je ne pouvais guère tout gâcher pour ça. A cause de moi et de mes sentiments. Je me reculais dont, à mon plus grand desespoir, cependant que je vis la mine stupéfaite du beau brun. Je vis ses lèvres s'ouvrirent. Sûrement pour placer quelques paroles, mais je le devançais. « Je suis navrée, mais... On... Je ne peux me permettre ce genre de choses. » - « Pourquoi cela ? » Me retourna-t'il, directement. Bien qu'Avery restait très calme, cependant, en me sondant de son regard bienveillant. Je levais les yeux au ciel, me demandant si, sur le coup, il ne le faisait point exprès. « Je crois que tu sais très bien, pourquoi on ne peut pas... » C'est vrai, après tout! J'étais son élève. J'étais, un tant soit peu, trop jeune pour lui. Tout ça, c'était des choses qui ne faisaient pas bon ménage, je peux vous l'assurer. Et puis, il y avait tellement mieux que moi. Il méritait de trouver la perle rare. Vraiment, c'est ce que je souhaitais, de tout coeur, pour ce dernier. Seulement, il n'avait l'air de l'entendre de cette oreille... Je l'entendais dont soupirer, doucement, cependant que je croisais les bras. Me sentant quelque peu dans l'embarras. Fuir, c'est ce que j'aurais voulu faire, tellement j'appréhendais sa réaction. Il restait là, aussi raide qu'un piquet, et pour moi, c'était pas bon. Pas bon du tout. « Ne t'en fais pas, je comprends tout à fait. Tu n'as pas envie de nous causer des ennuis. De nous mettre dans la panade, mais... On pourrait essayer... » Il n'eut le temps de terminer, que je le coupais net dans son élan, en ricanant nerveusement. Ainsi dont, il était prêt à se cacher au demeurant, pour profiter de ces quelques heures timidement volées ? De mentir, au détriment de cette liaison ? Et tout ça pour quoi ? C'est contraire à tout ce que je crois... Je ne demandais guère cela. J'avais besoin d'une relation stable, sérieuse. Réelle, qui m'aiderait à me sentir bien. Heureuse et épanouie. Pas d'une histoire sans lendemain, qui me rabaisserait plus bas que terre! J'aimais beaucoup Avery, mais il y avait des limites à ne pas franchir. Et, il le savait. Il se doutait pertinemment, depuis le tout premier jour, où nous nous sommes rencontrés, que ce genre de choses, n'aboutirait à rien. On en serait tous les deux peiné, dans le cas contraire. Et, je sais de quoi je parle. « Essayer quoi ? De se cacher, de mentir aux autres, pour quelques heures simplement échangés ? Tu... Non, je suis désolée, mais je ne suis pas comme ça. Je ne suis pas le genre de fille qui veut foutre la merde. Je n'ai jamais demandée ça... Ca te coûterait ton poste. Je me ferais certainement virée. Ca nous fair... » Je le vit dont se rapprocher, dans une ultime tentative de raisonnement - je m'écartais pourtant, fuyant son regard. Fuyant son contact. « Ca m'est égale, je prends le risque. » Lança-t'il, l'air de rien, d'un ton indubitable. Guettant, alors, ma réaction. Mon regard se posa sur ses opales, au tintement bleutée, cependant que je grinçais des dents. J'en revenais guère... S'était-il seulement entendu ? Je sentais mes poings se serrer, se contracter, alors que je tentais de retrouver un semblant de raison. De quoi me raccrocher. J'essayais de me calmer, de faire redescendre la pression, mais en vain... Je ne sais ce qui me retenait de me jeter sur lui, pour le ruer de coups. « T'entends-tu seulement parler ? Tu plaisantes, j'espère ? Tu vas me dire que tu serais capable de faire tout cela, parce que... » - « Oui. Tout à fait. » Non, c'était trop... Il allait trop loin, cette fois. Il fallait qu'il part. Qu'on arrête de se fréquenter, avant qu'il ne soit trop tard. « Egoïste. T'es qu'un... » Je le vit alors sortir de ces gonds, ce coup-ci. Le bel apollon laissa même échapper de ses lèvres, un rire sarcastique. « Egoïste, moi ? C'est égoïste de vouloir un peu de bonheur ? De vouloir être heureux, ensemble ? » Demanda-t'il, d'un ton brusquement amer. Je détournais le regard, quelque peu dégoûtée. Le bel homme m'accusait d'intentions qui n'étaient guère les miennes. Je n'avais jamais laissée entendre pareille choses, tout de même! Je disais juste que c'était cruel de vouloir en arriver là, juste pour qu'on soit... Ensemble, comme il venait si bien de le dire... « Je n'ai jamais dit ça... Je veux juste te faire comprendre que ce n'est pas la solution. J'ai pas envie de tout ça... J'ai pas envie d'avoir ce genre de liaison, avec toi. » Malgré la noirceur qui régnait dans la pièce, je constatais, avec une certaine mélancolie, le bel apollon s'empourprer, cependant qu'il butait sur ces quelques paroles acerbes, que je venais de lui balancer à la figure. Et, je me maudissais de l'avoir fait, d'ailleurs... Je l'avais blessé, je le voyais bien... Maintenant, c'est sûr... Il allait abandonner. Me détester jusqu'à notre dernier souffle. Et, je ne pourrais que m'en vouloir, d'avoir laissé une telle perle, comme lui. « Parce que tu crois que c'est juste une histoire de sexe, en plus ? » Tais-toi, Swan... Ne dis plus rien. Ne déballe pas ton sac. Pars, vas-t'en, tant que tu le peux, avant de t'en prendre plein la face, à ton tour. « Pourquoi en serait-il autrement ? Quand tu m'as vu ce soir-là, tu savais bien que j'étais un tant soit peu trop jeune pour toi. Tu savais que, s'il pouvait y avoir plus, ça ne resterait rien d'autre que du sexe. Et, regarde ce qui s'est passé! On a carrément... » Mais pourquoi je faisais cela ? C'était à croire que je ne tenais vraiment pas à ma vie! « Excuse-moi d'avoir dit cela, mais c'est vrai... Si tu voulais que ça soit sérieux, il fallait me le faire comprendre, et pas... Pas arriver comme ça, tel un Don Juan! Fallait pas prendre le risque de me consoler de la sorte. De te montrer aussi doux, aussi gentil, comme ça, alors que... » Il le savait... La mort de mon père était encore trop récente, trop douloureuse. Dans le fond, même si je ne le montrais guère - hormis au bel apollon, je me sentais vulnérable... Je baissais le regard, laissant s'échapper un soupir exaspéré, de mes lèvres rosées. Puis, je contournais le bel homme, afin de sortir de la pièce. Cela devenait trop insupportable. Intolérable. Je me haïssais tant, pour avoir tout fait à l'envers. Comme toujours... « Laisse. Oublie tout ce que je viens de dire... Ca serait plus sage de passer à autre chose... Si vraiment, t'as envie d'avoir quelqu'un à tes côtés, crois-moi qu'il y a pleins de jolies jeunes femmes, ici, qui tuerait pour être à ma place. » - « Et, si je n'ai pas envie de t'oublier ? Si ce n'est pas les autres que je veux, justement, mais seulement toi ? » Je sentais mon coeur tambouriner dans ma poitrine, cependant que je me tournais vers lui. Je le toisais dans le plus grand silence, durant quelques longues minutes. Sur le moment, j'aurais voulu courir dans ses bras, et l'embrasser tendrement, mais... Je n'en fis rien, au contraire... « Dans ce cas, attends-toi à avoir une vie pleine de déceptions, parce que je ne céderais pas, Caffrey. » Ca, c'était typique... Il suffisait qu'on m'énerve ou que je me retrouve dans l'embarra, pour appeler les autres par leur nom de famille. « Très bien, c'est ce qu'on verra, Swan! Mais, je te préviens... Une fois passée cette porte, je continuerais de te tourmenter, jusqu'à ce que tu craques. Et, je sais que tu le feras! » Je levais les yeux au ciel, réprimant un soupir, avant de secouer, vivement, la tête. J'ouvrais alors la porte en grand, comme pour montrer au bel apollon que ce n'était guère cela qui allait m'arrêter, et me diriger vers la droite. « Les cours de médecine, c'est sur la gauche, Amour! » Entendis-je, dans un léger rire cristallin. Je me mordais la lèvre inférieure. Ah, voilà... C'est malin... J'étais tellement chamboulée, que j'avais finis par me tromper de chemin, alors que je connaissais le bahut, comme le recoin de ma poche! Je bifurquais, dont, dans l'autre direction. Tirait la langue à Avery, et aller en cours.


Dernière édition par Primrose-Swan Wilson le Jeu 28 Nov - 10:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: PRIMROSE-SWAN WILSON ♦ Nan mais, t'as cru que la vie, c'était du nougat ?   PRIMROSE-SWAN WILSON ♦ Nan mais, t'as cru que la vie, c'était du nougat ? EmptyJeu 28 Nov - 9:13

CHAPTER VI - JE T'AIME, MOI NON PLUS.
« ON LA CONNAIT TOUS, CETTE SOLITUDE QUI NOUS MINE PARFOIS. QUI SABOTE NOTRE SOMMEIL OU POURRIT NOS PETITS MATINS. C'EST LA TRISTESSE DU PREMIER JOUR D'ECOLE. C'EST LORSQU'IL EMBRASSE UNE FILLE PLUS BELLE DANS LA COUR DU LYCEE. C'EST ORLY OU LA GARE DE L'EST A LA FIN D'UN AMOUR. C'EST L'ENFANT QU'ON NE FERA JAMAIS ENSEMBLE. C'EST QUELQUES FOIS MOI, C'EST QUELQUES FOIS VOUS. MAIS IL SUFFIT PARFOIS D'UNE RENCONTRE. »



    Cela faisait déjà plusieurs mois, que je repoussais ses avances. Que je renvoyais tous les présents, que le bel apollon m'offraient, sans exception. Non pas que cela ne me plaisait guère. Bien au contraire, mais, la différence d'âge. Le fait qu'il soit mon enseignant... Je savais à quel point cela jouait beaucoup, aujourd'hui. Notre époque est constituée d'une génération ratée. Et, si l'on y prend pas garde, les gens se trouvant autour de vous, n'hésiteront pas à venir jasés, derrière votre dos. Pourtant, même si je n'osais me l'avouer. Même si, j'agissais comme tel, il était évident que je tombais, un peu plus, sous le charme d'Avery, à chaque minute, chaque instant, qui s'écoulaient, à travers ce sablier, qui marque notre temps. Je pourrais très bien me laisser aller. Lui dire ce que je ressentais, mais le fait est, que, dans le fond, j'en étais, également, quelque peu, effrayée, ça m'empêchait de le faire. Après tout, je n'avais jamais été très heureuse, question sentiments. Et puis, je me considérais comme un être totalement banal, voir insignifiant... C'est d'ailleurs, pour ça, que je me demandais bien, pourquoi ce bel ange, persévérait... Oui, il fallait se rendre à l'évidence : Avery était bien trop beau, trop gentil. Trop romantique, intentionné. Bien trop parfait, pour moi. Il pouvait avoir n'importe quelle femme, alors... Pourquoi diable, continuer à me tourmenter ? Ce n'était qu'une ombre. Une simple pensée, que celui-ci croyait aimé. Je ne pouvais lui donner ce qu'il recherchait. Je ne saurais répondre à ses attentes, à ses prières. Chose que le beau brun n'avait l'air de comprendre, visiblement... Alors, que je chassais toutes ces pensées embrouillaient, de mon esprit. Que je rentrais tranquillement, dans cet ascenseur, j'appuyais instinctivement sur le bouton, pour redescendre. Je baissais le regard, en laissant s'échapper de mes lèvres, un soupir, aussi léger qu'une brise, cependant que les portes commençaient à se refermer, doucement. Mais, une main vint finalement arrêter l'appareil, afin de pouvoir rentrer, à son tour. Je m'écartais légèrement, pour laisser place. Ne me doutant guère, que cela était justement Avery. Et, pourtant... Après quelques longs instants, je croisais enfin, son doux regard pénétrant. Arf... Que faisait-il ici ? Je sentais une boule se former, dans le creux de mon ventre. Ma gorge se serrait, systématiquement, alors que mon rythme cardiaque accélérait, sensiblement. Je ne savais que dire. J'étais totalement paralysé. Pourtant, je n'avait envie, que d'une chose : Me retrouver loin de lui. Une demande, qui m'était, quelque peu, refusée, pour l'instant... Le bel homme se retourna, pour me faire face, alors que je le vis appuyer sur le bouton "d'arrêt". Oh non... Ne me dis pas... Avait-il réellement l'intention de me retenir, ici ? Et, pourquoi faire ? J'ouvrais dont ma bouche, pour placer quelques paroles. Lui demander de bien vouloir appuyer, de nouveau, mais je fus couper, dans mon élan. « Tu comptes m'éviter encore longtemps ? » Me demanda-t'il, directement, bien que cela n'avait point l'air d'être un reproche. Je posais mes iris sur les siens, soupirant de lassitude. Mais pourquoi diable s'obstinait-il, ainsi ? Ce n'était pas en m'offrant des cadeaux, en faisant tout, pour me faire craquer, que j'allais lui tomber dans les bras. Quoi que... « Je ne sais pas... Tu comptes me tourmenter encore longtemps ? » Lui retournais-je, d'une petite voix douce, en haussant les épaules. Je le vit, dont, me toiser, dans le plus grand silence, bien que ce dernier se rapprocher, dangereusement de moi. Ah, non... Pas ça! Il y avait assez d'espace pour nous deux, alors, il était totalement inutile de me raisonner, je ne céderais pas! « En fait, c'est un jeu, pour toi... N'est-ce pas ? » Mes yeux s'écarquillées, se changeant pratiquement en secoupes, cependant que j'étais sonnée, par ces propos. Ainsi dont, il pensait que ce n'était qu'un simple jeu, pour moi ? Il croyait vraiment que je prenais un malin plaisir à jouer avec son petit coeur ? Pourquoi diable, prendrais-je, ce risque. Le risque de tout envoyer valser, alors, que je partageais ses sentiments ? D'accord... Je lui résistais. Certes, dis comme ça, ça parait cruel, mais, je ne le pouvais pas, et il le savait parfaitement. « Pardon ? Tu... Crois vraiment que je m'amuse avec toi ? » - « Parce que ce n'est pas le cas ? » Je soupirais, une fois de plus, détournant, alors, le regard. Me sentant quelque peu blessée. Cependant, je m'apprêtais à placer quelques paroles, mais Avery me devança. « Je veux juste savoir... Dis-moi, seulement, que tu ne ressens rien. Que tu ne m'aimes pas. Que mes sentiments ne sont, malheureusement, pas réciproque. Dis-le franchement, simplement, en me regardant bien droit dans les yeux, et ensuite... Je te laisserais partir. Je te laisserais définitivement tranquille. » Un long silence s'abattit dans l'habitacle, cependant que je restais là, aussi droite qu'un piquet. Je n'aimais guère la tournure que prenait ces événements. J'avais même, la vague impression d'avoir affaire au Chapelier fou, dans Alice. A force, je ne savais plus sur quel pied danser, avec ses sautes d'humeur, constantes... « Non, je... Ce n'est pas du tout ce que tu crois. Je... Je ne veux pas que tu me laisse tranquille! C'est la première fois que je me sens bien. Heureuse. Que je me sens revivre. Sans toi, mon monde n'est qu'un océan rempli de ténèbres. Je... Je ne veux pas que... » Je soupirais alors, dans un semblant de mélancolie. « Je suis désolée de t'avoir blessé, si tel est le cas. Crois-moi, ce n'en était pas du tout mon intention. Au contraire... Seulement, si j'ai lutté contre tout ça. Contre les sentiments que j'ai pour toi. Que je t'ai renvoyé tous ces présents, c'est parce que... Je ne pouvais pas. Je... Tu es quelqu'un d'extraordinaire. De merveilleux. Tu es tout simplement parfait. Et, je... Je me disais, qu'en agissant ainsi, tu finirais par m'oublier, par passé à autres choses. Parce qu'il faut se rendre à l'évidence, tu mérites vraiment d'être heureux. De trouver mieux. Et, je... Je n'ai jamais été très douée, question relation sentimentale. Et puis, je ne voulais pas nous créer des ennuis, en prenant le risque d'être avec toi. Parce que... Parce que, si c'est le cas, je m'en voudrais, que trop... Mais... » Je me rapprochais, à mon tour, en posant ma main, délicatement, sur la douce joue nacrée du beau brun. Reprenant mon souffle, doucement, cependant que je me noyais dans ses yeux bleus, aux couleurs chatoyantes. « Je t'aime, Avery. » Lui avouais-je, finalement. Presque dans un murmure, en lui caressant le visage, avec tendresse. Je vit dont son visage s'avancer, systématiquement. Comme s'il se sentait tirer vers le fond. Et, après plusieurs secondes, qui me parurent interminables, celui-ci m'embrassa avec amour et passion. Je prolongeais son doux baiser, en espérant. En priant de tout mon coeur pour que tout ceci ne prenne fin. Pour que tout cela ne soit point un simple rêve. Que la réalité ne me rattrape guère, si j'osais ouvrir mes paupières. Puis, le bel apollon se recula légèrement, reprenant son souffle perdu. « Moi aussi, je t'aime, Amour. » Me susurra-t'il, d'un ton particulièrement doux, en m'adressant un mignon petit rictus. Bien que cette petite pointe d'amusement s'afficha sur son visage pénétrant. « Cependant, j'ai enfin gagné mon pari... T'as craquée! » Je levais mes yeux au ciel. Hochant la tête, vivement, avant même d'afficher une petite moue, adorable. « Au lieu de dire des bêtises, embrasse-moi. » Avery laissa échapper un léger rire cristallin, avant de s'exécuter, cependant que je le prolongeais, avec passion. Et, pour la toute première fois, de ma vie, je me sentais réellement bien. Enfin complète. Comme si j'étais sur un doux petit nuage duveteux. Mon monde retrouvait de sa splendeur, de son éclat. Il n'y avait plus que nous deux, qui comptait. Rien ni personne, n'oserait troubler notre bonheur. Du moins... C'est ce que je me portais à croire. Hélas... Les apparences sont souvent trompeuses...



CHAPTER VII - UNE NOUVELLE VIE.
« ELLE EST AU BORD DU GOUFFRE, PRISONNIERE D'UNE SOUFFRANCE INTOLERABLE QU'ELLE NE SOUPCONNAIT MEME PAS. TOUT LE MONDE LA CROIT FORTE, SOLIDE ET BIEN DANS SA TETE, MAIS CETTE IMAGE, C'EST JUSTE POUR DONNER LE CHANGE. »



    Cela faisait un bon moment que j'avais demandé à Eric de venir me rejoindre au parc. J'attendais patiemment sa venue, appréhendant un peu plus sa réaction, à chaque instant qui s'écoulaient, tel du sable doux et fin, à la couleur scintillante de l'argent. Je me doutais bien que ce dernier devait se questionner, en cet instant même - cela faisait bien longtemps qu'on y étaient guère retournés. Cet endroit, bien qu'il soit le symbole pur de notre amitié, était également un amer souvenir de mon père, et sa présence semblait suinter de chaque détail en ces lieux. Pourtant, aujourd'hui, je l'avais convoqué sur ce banc, sur lequel nous avions pris l'habitude de nous retrouver... Je m'étais doucement et difficilement relevée de la mort de mon défunt père, et je doutais encore de ma force à surmonter cette épreuve. Mon meilleur ami l'avait ressenti, par ailleurs, et je sais combien il était difficile, pour lui, de rester calme, fort, serein, alors qu'il ne voulait guère me voir malheureuse. Tout comme je ne pouvais tolérer l'idée de lui causer de la peine. Il avait, pourtant, accepté que nous nous rencontrions... Lorsque je le vis apparaître sous mes yeux, je ne put m'empêcher de me jeter dans ses bras, avec une certaine délicatesse. Je m'étais pratiquement approchée dans une démarche gracieusement dansante. Il m'embrassa, alors, sur le front, comme à l'accoutumée. Un bisou magique. Je lui adressait un sourire, en retour, et on s'installa tranquillement. Pendant de longues minutes, le silence n'avait été troublé que par nos respirations régulières et presque unies - je jouais fébrilement avec ses doigts, cependant que, quelque parole me brûlait les lèvres. Seulement, j'attendais le moment idéal, pour lui en faire part. « Swan, Quand vas-tu te décider à me dire ce que tu as à raconter ? » Demanda-t'il, d'une petite voix douce, en replaçant une mèche de cheveux volages, qui barrait mon visage à sa vue. Cela n'avait rien de discourtois, pourtant, le jeune homme avait presque faillit m'arracher un sursaut. Je soupirais, tranquillement. « Je m'en vais. » - « Où va-t-on ? » Souligna-t'il automatiquement, comme si il se sentait visé dans ce départ imminent. Son coeur palpitant battait la chamade dans sa poitrine, cependant que je ne remarquer son souffle haché. Je laissais échapper un léger rire cristallin. « Pas toi, Eric. Moi. Je m'en vais... Avec Avery. » Silence, tandis qu'un poids affaissait, alors, les épaules du garçon, qui retira sa main de mon emprise, comme si je venais de la lui brûler. « Nous partons à Brooklyn. Cet endroit est emplit de bien trop de souvenirs. C'est trop difficile, Eric... » Sans que je ne remarquer cela, le bel apollon se mit à serrer les dents d'amertume. « Et moi ? » Je soupirais de lassitude. Je voulais qu'il vienne avec moi, mais ça serait tout aussi égoïste de ma part. Et, je ne voulais le retenir prisonnier de notre passé. De nos souvenirs d'enfance. L'enfermer dans une cage dorée, où seuls, les reflets aveuglants du miel, les lui renverraient. Le tourmenterait, encore et encore... Non, c'était trop pour moi. Je ne voulais de cela pour lui. « N'avait-on pas dit qu'on ne se quitterait jamais, mon petit rayon de soleil ? » Je posais mes orbes bleutées sur les siennes. Encore indécise. « Je ne veux pas de cela pour toi. Ta vie est ici. Tu as toujours vécu à Swann Valley, et... » Je le vis cligner plusieurs fois des yeux. Ne croyant. Ne sachant comment riposter. « Mais, je veux venir avec toi, Rose. C'est mon choix. Mon monde, c'est toi. » Commença-t'il, alors. Je sentais mon coeur cogner, tambouriner dans ma poitrine. Mes opales commencèrent à me piquer, cependant que des larmes n'allaient point tarder à perler, sur mes joues nacrées. J'étais touchée. Je perdais tous mes moyens. Si bien, que je bredouiller des mots non intelligible. Il posa son doigt sur ma bouche, coupant court à mes paroles, désormais évanouies. « Ensemble ? » demanda-t'il, alors. J'hochais la tête, pour approuver. « Ensemble. » consentis-je, finalement.



CHAPTER VIII - TU AMENES LES NOUVELLES BASES, J'APPORTE LA JALOUSIE...
« LORSQUE TU AS PEUR DE PERDRE CEUX QUE TU AIMES, TU DEVIENS VULNERABLE. TU ES FRAGILE : ON PEUT TE BLESSER FACILEMENT, RIEN QU'EN S'EN PRENANT A TES PROCHES. ET, JE NE PEUX PAS ME PERMETTRE DE DEVENIR VULNERABLE. »



    Deux longues années s'étaient écoulées. Deux ans, que j'avais vu les jours et les nuits défilaient sous mes orbes bleutées, comme la vieille bobine d'un film, que l'on ne cesse de toiser, encore et encore. Nous avions fait tout trois du chemin, cependant. Et, j'en étais parfaitement heureuse. Autant pour mon petit ami, Avery, que pour meilleur ami d'enfance, Eric. Que pour moi-même. Nous avions trouvés notre bonheur. Notre petit coin de paradis se trouver sur cette terre promise, communément appelée : Brooklyn. La vie n'avait jamais été aussi douce et aussi belle. Hélas, ce temps fut aussi léger, aussi bref et éphémère qu'un simple vol de papillon. Une peur sans nom. Une ombre s'engendra à l'est... Elle était mon ombre. Celle qui s'était glissée, sans crier gare, dans ce magnifique tableau. Celle que je voyais grandir, se ternir, un peu plus encore, telle une moisissure, une tâche, qui reste solidement accrochée à vous. Qui ne cesse de vous coller à la peau, jusqu'à ce que vous suffoquiez. Aileen... Cette jeune femme sulfureuse, à la carrure magnifiquement sculptée. Cette jeune femme, au teint radieux. Si doux, comme de la soie. Son visage. Sa peau légèrement olivâtre. Ses longs cils, ses iris, aux couleurs chatoyantes, dont tout le monde se noient, totalement et irrévocablement, dès qu'on pose son regard sur elle. Ses longs cheveux blonds, comme les blés, qui retombe joliment en cascade, le long de son dos, et qui sont tout aussi soyeux. Toujours coiffer, avec le plus grand soin. Sa tenue vestimentaire, qui mettaient parfaitement ses courbes en valeurs. Sa démarche gracieusement dansante. Tout concorder, pour me faire déstabiliser. Pour me faire perdre pieds... Tous les hommes se retournaient sur son passage. Les autres filles la jalousaient. Mais, je n'en avais jamais fait partie, jusqu'à preuve du contraire. Elle n'avait jamais représentée la moindre menace, pour moi, jusqu'au jour, où, j'appris que mon petit prince et elle, sortaient ensemble. Logiquement, je n'aurais jamais dû me montrer aussi froide, cassante. Distante. Seulement... J'étais effrayée. Effrayée à l'idée même, de perdre ce petit bout d'homme, que j'avais toujours mis sur un piédestal. La seule personne, au monde, dont j'étais capable de tout, pour le plaire, le satisfaire. Je voulais juste rester à ses côtés. Mais, j'avais le sentiment amer de perdre ma place, quand elle se trouvait dans ses bras. Qu'elle l'embrassait passionnément, jusqu'à ce qu'il n'y est plus le moindre souffle de vie. « Moi, jalouse ? Non, pas du tout! J'ai juste envie de la brûler, chaque fois qu'elle s'approche de toi. » Combien de fois, j'avais été malade, en les voyant. Combien de fois, j'avais voulu sortir cette tirade. Combien de fois, je m'étais imaginée en train de l'étrangler ? Me débarrasser de cette jolie poupée. La voir disparaître, sur-le-champ, tout comme elle était vite arrivée dans nos vies... C'est ce dont je rêvais, mais je ne pouvais décidément point me montrer aussi égoïste, à l'égard du beau brun. Parce que, dans le fond, je ne voulais que son bonheur. Le voir heureux, comblé comme jamais, cela restait le cadeau le plus précieux, pour moi. Parce que, je tenais à lui. Parce qu'il avait tout tenté, pour faire mon bonheur, également. Parce que je l'aimais, malgré tout. Il suffisait juste que je me réduise au silence. Que je fasse semblant. Que je fasse taire cette douleur. Que je l'anesthésie, parce que je lui devais, au moins ça. Parce qu'il était mon petit prince... La douleur, vous devez arriver à la surmonter, espérer qu'elle disparaisse d'elle-même, espérer que la blessure, qui l'a causée, se referme. Il n'y a pas de solution, pas de remède miracle, vous devez respirer à fond, et attendre qu'elle s'estompe. La plupart du temps, on peut gérer la douleur. Mais parfois, la douleur s'abat sur vous, quand vous vous y attendez le moins. Elle vous attaque en traître. Et, ne vous lâche pas. La douleur, vous devez juste continuer à vous battre, parce que, de toute façon, vous ne pouvez pas l'éviter. Et, la vie en fourni toujours plus... Tout ce qui me restait à faire, c'était juste espérer qu'elle ne lui brise pas son petit coeur. Mais... Si seulement, j'avais su... Si seulement, je savais tout ce qui se tramait derrière ces rires cristallin et ces baisers, timidement échangés. Volés. Si seulement, je savais ce qui nous attendait de pied ferme... Si seulement, j'avais su, au demeurant, qui serait la personne qui lui causerait autant de mal. De chagrin... Celle, qui lui briserait réellement, son petit coeur saignant...



CHAPTER IX - UNE DEMANDE DE MARIAGE... ANTICIPEE...
« LE COUPLE PARFAIT, NOUS L'AVONS TOUS RENCONTRE, N'EST-CE PAS ? L'HOMME ET LA FEMME TELLEMENT FAIT L'UN POUR L'AUTRE, QUE L'ON EST CONVAINCU DU BONHEUR QUI LES ATTENDS. MAIS LA ROUTE EST PLEINE D'EMBUCHE... ET, MEME LE COUPLE PARFAIT, PEUT SE RETROUVER DANS L'IMPASSE... »



    Assise confortablement sur ma chaise, à rigoler avec les autres convives, nous passions tous un agréable moment. L'ambiance était à son comble. Quelquefois, je m'autorisais à contempler les murs tapissés, dans un style très grec, contemporain. Cette salle de fête était vraiment magnifique. J'ignorais pour quelle raison, mon petit ami, Avery, avait décidé d'organiser ce genre de réception. Après tout, je n'avais point était mise au courant, à l'affut d'une grande nouvelle, mais quelle importance... Nous étions tous là, à échanger. Mes amies étaient présentes. Mon meilleur ami, également. Tout semblait parfait, si ce n'est l'idée, que, par moment, mon esprit vagabondait vers mon bel apollon. Depuis quelques temps, je le trouvais... Changer, métamorphoser. Distrait. Quelque peu, tête en l'air. Et, dans le fond, j'en étais inquiète... Je n'avais point vraiment pour habitude de le voir dans ce genre d'état. Je m'étais, même, risquer à lui poser la question. Savoir, s'il avait un quelconque ennui. Que ce dernier pouvait s'appuyer sur moi, me faire confiance, si cela n'allait guère, mais à chaque fois, le bel homme me rassurer. Me faisant gentiment comprendre que tout aller pour le mieux, dans le meilleur des mondes... Depuis, je n'avais osé insister... Ne voulant guère que tout ceci, ne tourne au mélo-drame... Mon attention, se porta, de nouveau, sur mes camarades, qui parlaient, dès lors, d'engagements, de promesses. Au bonheur qu'inspirait le concept du mariage. Et, je me surpris à songer, que la saison du printemps approcher à grands pas. La fameuse saison de l'amour, des beaux jours, qui reviennent. Les douces températures. Les fleurs qui éclosent, enfin, après un pâle matin de printemps, qui frissonne encore, sous un hiver de glace. Oui, tout concorder tellement, que les démarches du mariage, s'enchaîner, auprès de mes amies. Et, bien que j'en étais heureuse, pour ces dernières, je me sentais, néanmoins, un peu mise à l'écart. Faut dire... J'étais probablement, l'une des seules, ici, qui ne portait de bague au doigt! Mais cela n'avait que peu d'importance, pour le moment... Je savais qu'un jour, mon tour viendrait. Que je me retrouverais devant l'autel, dans cette magnifique robe blanche. A sourire, telle une idiote balafrée, cependant, que mes opales, ne se détacheraient de ceux, de mon doux et très cher, bien aimé. Nous avions tout notre temps, pour cela... L'important, c'était que nous profitions de tous ces instants de bonheur. Et puis, je ne pouvais dire le contraire, avec Avery, on se construisait, tout doucement. Nous avions des projets, et c'était déjà fort bien. Beaucoup de jeunes femmes, n'avaient cette chance. Celle de se trouver une perle. D'être aimé, pour ce qu'elles sont vraiment. Ce qui n'était guère mon cas. De toute manière, je m'estimais heureuse. Et, s'il en était de même, pour l'élu de mon coeur, alors, c'est tout ce qui m'importait. Le reste n'avait que peu d'importance... Puis, le tintement d'une flute, me ramener, rapidement, à la réalité, cependant, que cela avait faillit m'arracher un sursaut. Alors, que la pièce plongeait, peu à peu, dans le silence le plus complet. Le plus total... Les regards, les oreilles étaient toutes rivées sur le beau brun, qui, lui, avait braqué son regard sur moi. Et, aussi étrange que cela ne puisse paraître, je me sentais, quelque peu rougir, tel un pivoine. Mais, que faisait-il ? Je fronçais les sourcils, dans un semblant d'incompréhension, alors que je prenais mon mal en patience, histoire qu'Avery se prononce. « Déjà, je voudrais vous remercier, à tous, d'être venu. Sachez, que je suis vraiment touché et vraiment heureux d'être ici. Entourés de personnes aussi adorables, attachantes et... Aussi folles, les unes que les autres. » J'esquissais, dont, un mignon petit rictus, avant de baissais la tête, le temps de quelques instants, durant. Mais, mon regard se posa, aussitôt, sur un de nos amis, qui se trouvait un peu plus loin. Et, qui se leva, pour placer quelques mots. « Parle pour toi! C'est toi le plus fou d'entre nous, mais, on t'aime, quand même. » Quelques éclats de rire se firent entendre - tout comme celui de mon bien aimé, et le mien. L'avantage, à cela, c'est que, j'avais beau avoir été effrayée à l'idée que je sois en couple, avec un homme, légèrement plus âgé que moi. Que j'avais été apeurée à l'idée que cela fasse scandale, que finalement, ça n'avait pas plus choqué que cela! Ou, peut-être parce que j'avais attendu, un peu, pour l'annoncer. Ou, parce que j'avais des amis extraordinaires. Ou encore, parce que j'avais, peut-être, trouver les bons mots... Je ne sais point. Mais, le fait qu'ils avaient accepté Avery, me faisait vraiment chaud au coeur. « Oui, moi aussi, je vous aime. Mais... Celle qui me rend le plus heureux, c'est surtout toi, Swan. » Ajouta-t'il, aussitôt, d'une petite voix délicieusement mélodieuse et sucrée, en commençant par faire le tour, afin de venir me rejoindre. Ah non... Pas les compliments. Pas ça... Je n'aimais guère être le centre de l'attention. Certes, c'était mignon, venant de la part du beau brun, mais s'il y a bien une chose, que je ne supporter, c'était d'être mise à l'avant, comme ça. Je me sentais embarrassée, dans ce genre de condtion, et... Je ne savais plus où mettre les pieds. Pourtant, cela ne l'empêcha guère de continuer, dans sa lancée, au plus grand bonheur de tous. Ou... Pratiquement, tous... « Ensemble, nous avons fait, bien, du chemin... Certes, notre rencontre n'a pas été des plus joyeuses, mais je ne le regrette pas. Absolument pas. » Lâcha-t'il, doucement. Réfléchissant, certainement. Essayant de choisir les bons mots, alors que je sentais mon rythme cardiaque accélérer, sensiblement. Je le vit, dont, se baissait, pour être à ma hauteur, prenant, avec délicatesse, mes mains. Je les lui serrait, doucement, alors que je restais aussi muette qu'une carpe. Et, pourtant, j'avais envie de lui répondre. De lui dire ce que j'avais sur le coeur. Mais, cela n'avait point l'air de gêner Avery. Au contraire, cela lui donnait même du courage. Le courage d'en venir, peu à peu, au fait. « Je sais, que, ce soir-là, tu étais seule. Egarée, telle une pauvre âme en peine. Tout comme je l'ai été, il y a quelques années de cela... Mais, cela nous a rapproché. Cela m'a fait comprendre, à quel point, je tenais à toi. Je ne pensais pas, qu'un jour, je recommencerais à aimer une autre personne, et pourtant... Tu m'as donné bien plus que tout ça. Du temps. De l'espoir. De l'amour. Et, je tiens à te remercier, du fond de mon coeur. » Un mignon petit rictus peignait, dès lors ma bouche, cependant, que le bel apollon, porta délicatement sa main, sur ma joue nacrée, pour la caresser. Les frissons m'envahissaient un peu plus encore, alors que les convives restaient là, sagement assis. A nous toiser, avec impatience. Pourtant, je n'y prêtais plus guère, la moindre attention. Seul Avery comptait, en cet instant, si magique... Je m'apprêtais, dont, à lui répondre, mais avant même que je n'eut le temps de réagir, ce dernier me devança. « Cela m'a fait prendre conscience, que... Je ne pourrais me passer de toi. Tu me rends vraiment heureux. Vivant. Je t'aime. Et... Je veux passer chaque jour, durant, à tes côtés, à te chérir. Pour le meilleur, comme pour le pire. » Et, cette phrase fut le déclic. Instantanément, je compris, pourquoi le beau brun avait profité de ce moment, pour nous interrompre... Il lâchait, alors, mes mains. Posa un genou à terre, en sortant l'écrin de sa poche, qu'il ouvrit avec douceur. Comme s'il avait peur de me dévoiler le contenu. Et, je restais là, aussi droite qu'un piquet. Ne sachant que dire... Mon souffle se couper. Mon coeur tambouriner dans ma poitrine, alors que je clignais des yeux, quelque peu ahurit. Une chose, qui fit sourire le beau brun, néanmoins. « Coraline Primrose-Swan Wilson... Veux-tu devenir ma femme ? » J'entendais quelques souffles se coupaient - il me semblait même, entendre celui d'Eric, mais, je n'en étais point certaine, non plus... « Je... Oui. Oui, avec grand plaisir. » Lâchais-je, d'une petite voix émue, après quelques longues minutes. Comme la tradition l'exige, Avery passait la magnifique alliance, autour de mon annulaire droite, alors que j'étais sur le point de me jeter dans ses bras. Les larmes me montaient aux yeux. C'était tout beau, tout mignon. J'avais la vague impression de flotter sur un petit nuage. Mais, notre camarade, qui se trouvait, vers le bout de la table, nous ramener, une fois de plus, à la réalité. « Allez, embrasse-là, le fou! » Les autres convives rigolèrent, alors, à l'unisson, alors que, mon bien aimé s'exécuter. Je prolongeais, avec amour et passion, sous les tonnerres d'applaudissements, et de certains cris joyeux. Mais, seule une personne restait en retrait. Dans notre ombre, sans que l'on ne comprenne pourquoi. Personne, ne pouvait se douter, s'imaginer, à quel point, ce petit bout d'homme était blessé, attristé. Totalement jaloux et désemparé... Il me toisait, dans le plus grand silence. Essayant de rester calme, serein. Essayant, tant bien que mal, de cacher le tout, sous un masque. Le masque du bonheur, mais en vain... Les gens on beau dire, qu'en restant optimiste, on est plus heureux et en meilleure santé... Enfant, on nous apprend à sourire, à être de bonne humeur, à faire bonne figure. Puis, adultes, on nous dit de voir le bon côté des choses. Faire contre mauvaise fortune, bon coeur. Voir le verre à moitié plein. Mais régulièrement, la réalité nous force à laisser tomber la comédie du bonheur... Vous pouvez tomber malade, votre copain peut vous tromper, vos amis peuvent vous décevoir... C'est dans ces moments-là qu'on a le plus envie d'être soi-même, de faire tomber le masque et de montrer son vrai visage : Angoissé, malheureux. Tout ce que ressentait, mon petit prince, en silence...



CHAPTER X - UN BISOU MAGIQUE, QUI FUT DE TROP.
« JE NE GUERIRAI PAS DE CET AMOUR. TU M'AS PRIS MA LUMIERE, MA CONFIANCE. MES JOURS SONT VIDES, MA VIE EST MORTE. JE FAIS JUSTE SEMBLANT DE SOURIRE, D'ECOUTER, DE REPONDRE AUX QUESTIONS. TOUT LES JOURS, J'ATTENDS UN SIGNE, UN GESTE. QUE TU ME DELIVRES DE CE TROU, DANS LEQUEL TU M'AS LAISSE ET QUE TU ME DISES POURQUOI, POURQUOI M'AS-TU ABANDONNE ? »



    Bras-dessus, bras-dessous, nous marchions tout deux, depuis un moment. Un silence s'était installé entre mon petit prince et moi. Mais, cela n'avait rien d'oppressant. Si ce n'était tout le contraire, même. Je profitais de ce merveilleux moment, pour me remémorer chaque instant, que je venais de passer, avec mon petit Rick. Une soirée, qui avait été magique, et pour le moins, inoubliable. Une soirée comme je les aime. « Encore merci, pour cette soirée. C'était vraiment génial. » Lui avouais-je, finalement, d'une petite voix délicieusement mélodieuse. Je vis, dont, le regard du bel apollon se poser sur moi, cependant qu'un mignon petit rictus peigner sa bouche. Un sourire que j'aimais, tout particulièrement. « C'est moi, qui te remercie. Je... On s'est vraiment bien éclaté. » Me retourna-t'il, après un instant d'hésitation. J'hochais la tête, pour approuver ses quelques paroles, bien que sa réaction, me surpris quelque peu. Quelque chose se produisait. Quelque chose, qui l'avait poussé à agir de la sorte. Un geste, qui d'habitude, ne lui était guère familier. Ce petit quelque chose, le tracassait, l'empêcher d'être totalement lui-même, en cet instant de répit, et je n'aimais cela. Ca ne présager rien de bon, pour moi, j'en avais un sentiment amer. « Il faudra qu'on se remette ça, d'ailleurs. Au moins, de temps en temps. » Continuais-je, l'air de rien. Après tout, je me faisais, sans nul doute, du mouron, pour rien. Du moins... C'est ce que j'espérais... « Compte sur moi. » D'accord... C'était pas vraiment le genre de réplique que j'attendais. C'était... Je ne sais comment l'expliquer, mais, je savais maintenant, que c'était vraiment mauvais signe. Quelque chose tourmenter le beau brun et ça me mettait dans tous mes états. J'étais partagée à l'idée de lui demander, ce qu'il avait sur le coeur. Voir s'il y avait un problème, mais être trop direct avec lui, le pousserait à se braquer, je le savais. Je le connaissais assez bien. Cependant, je n'appréciais cela. S'il avait un quelconque ennui, il pouvait m'en parler. Soulager sa conscience. Après tout, nous étions les meilleurs amis du monde, et il pouvait constater que son secret serait bien gardé avec moi. Si ce n'est l'idée que je pourrais l'emporter, jusque dans ma pierre tombale, même! Je m'arrêtais, alors, délicatement. Détachant mon bras du sien. Me postant juste devant lui, pour lui faire face. « Est-ce que tout va bien ? » - « Oui. Oui, bien sûr. Tout va bien. » Ah, super... Et maintenant, j'avais le droit au petit bobard, qui voulait absolument tout dire... Je serrais les dents, dans un semblant d'air contrarié, ne sachant si je devais, alors, le secouer comme un prunier, pour lui faire cracher le morceau ou si, au contraire, je devais me montrer douce et compréhensive. Attendre, que ce dernier se confie, de lui-même. Je laissais quelques secondes s'écoulaient, avant de laisser échapper, de mes lèvres, un soupir exaspéré. « Ecoutes, si j'ai fait ou dis quelque chose, qui t'es froissé, tu peux m... » - « Tu n'as rien fait, rassure-toi, Rose. » Je n'ai rien fait, mais, je n'avait toujours point le droit de savoir ? Là, je me sentais vraiment blessée. Je voyais bien qu'il y avait anguille sous roche. Ses soucis deviennent, irrémédiablement, les miens. Je voulais lui venir en aide, mais s'il ne m'exposait les faits. Qu'Eric ne faisait rien pour m'aider, ça n'allait le faire. Pas du tout... Finalement, il était peut-être temps que cette soirée touche à sa fin. Je devais me montrer courtoise et le quitter ici. Ca serait certainement mieux, pour tout le monde. Et puis, si le jeune homme, voulait bien me le révéler, alors, il saurait où me trouver. « Je ferai mieux de rentrer, dans ce cas. » Et, une fois de plus, je n'eut droit qu'au silence. Seul, ce silence n'était troublé que par nos respirations régulières et presque unies. Et, ça m'énervait plus que toutes autres choses, en ce bas monde. Je compris, que, quoi que je fasse, mon chevalier servant ne céderai guère. Pas ce soir, en tout cas. « Bonne nuit, et... Encore merci, pour tout. » Après quelques longs instants, qui me parurent interminables, je décidais de déposer un furtif baiser sur sa joue douce et nacrée, avant de tourner les talons, pour rentrer chez moi. Après tout, je n'étais plus très loin... Mais, au moment où je m'y attendais le moins, le bel apollon me retint, délicatement, par la main, m'incitant à croiser son regard. Je pensais, sans nul doute, qu'il allait déballer son sac, mais... Réflexions faites, je me faisais littéralement entrainer jusque dans ses bras. Ce fut tellement brusque, sur le coup, que mon souffle se coupait, alors que je sentais une grande bouffée d'adrénaline s'engouffrait en moi. Mon rythme cardiaque accéléra, considérablement, de façon sensible, cependant que mes yeux loucher entre ceux de mon meilleur ami et ses lèvres délicieusement pulpées. Mon intuition me dictait, de vouloir me défaire, mais je restais paralysé par la peur. La peur que ce dernier ne comette l'irréparable. Non... Nous ne devions point faire ce genre de choses. Je ne pouvais me le permettre. Il le savait... Tromper Avery serait au-dessus de mes forces. Je m'en voudrais bien trop pour ça... On ne pouvait s'infliger cela. Je ne voulais guère que notre relation change. Que cette grande amitié, qui nous avait toujours uni, pour ne former plus qu'une seule et même personne, ne se brise. Ne soit entacher, à cause de tout ça. De tous ces sentiments... Appréhendant un peu plus sa réaction, à chaque instant qui s'écoulaient, j'avais la vague impression que le sol allait s'écrouler sous mes pieds. M'enterrer. Pourtant, il n'en fut rien... A la place, tout s'enchaîna rapidement... Et, en moins de temps qu'il n'en fut, je sentis le beau brun sceller ses lèvres sur les miennes. Usant de toute sa douceur. Sa tendresse. Et, je restais là, pétrifiée d'effroi. Horrifiée devant ce spectacle qui s'offrait à moi. Les si beaux et merveilleux moments, que j'avais passé, en sa charmante compagnie ne signifiaient plus rien. La beauté du paysage, qui se dressait autour de nous, n'avait plus la moindre importance. Le bruit du vent, qui secouaient les feuilles d'arbres n'étaient plus. Les flash de lumière, qui nous avaient permis de tracer notre petit chemin, n'avaient plus leur importance. Cette voilacté d'étoiles, qui brillaient dans le firmament, laissait place à un grand vide. Au froid. Aux ténèbres, qui m'engloutissait. Ces souvenirs, aussi éphémères qu'un vol de papillon, avait disparu. Balayer, envoler, tel un mouchoir au vent. Mon monde perdait de sa saveur, de son éclat. La coquille vide, dont j'avais réussie à me libérer, s'emparer de moi. Reprenait vie, à mon plus grand desespoir. J'avais sauté dans le vide. Sans protection. Sans avoir de quoi me raccrocher. Je me sentais glisser vers le fond. Je me noyais dans les eaux profondes... Il me fallut quelques instants, avant de reprendre mes esprits. De me remettre, de cette immense claque, que je m'étais prise en pleine poire. Juste assez pour me reculer, en tout cas. Je vis le garçon, quelque peu déboussolé. Son visage incompris, laissèrent place à la mélancolie, cependant que mes yeux s'embuèrent de larmes. Je le vis faire un pas. Ses lèvres, qui avaient précédemment retenues les miennes prisonnières, s'entrouvrirent. Sûrement pour ajouter quelques mots, pour me rassurer. Mais avant même que ce dernier n'eut le temps de faire quoi que ce soit, je lui tournais le dos, et couru loin. Je courrais à en perdre haleine. Je l'entendis m'appeler, à plusieurs reprises, cependant que je l'ignorais. Que je m'éloignais loin de lui. Loin de tous ces ennuis, qu'il m'avait apporté, tel un cadeau empoisonné. Je ne savais où aller, mais je ne voulais pus rentrer. Je voulais simplement fuir la réalité. Je courrais, encore et encore. Je ne sentais même plus la douleur, dans mes jambes endolories... Ce n'est qu'après une certaine heure, que je m'autorisais enfin, une petite pause. Juste le temps de reprendre mon souffle perdu. Essuyer les larmes, qui avaient perlées sur mes joues nacrées. Qui avaient volé, en un million d'éclats, derrière mon tracé. Les dés sont jetés, désormais. Une nouvelle partie avait commencée. Un nouveau rand se matérialiser devant mes yeux. J'allais devoir rester forte. J'allais devoir me battre, pour ne pas me laisser emporter par ce flot d'émotions. De sentiments, qu'Eric me porter. J'allais devoir résister, coûte que coûte. En attendant, je pouvais dire adieu à toutes ces années de bonheur. A cette si belle et grande amitié, que nous avions vu grandir, briller, telle une pluie d'étoiles. Adieu tous ces sourires, ces éclats de rires. Adieu toutes ces douces étreintes, qui m'avaient paru chastes. Adieu tous ces bisous magiques, que j'aimais tant recevoir. Adieu tous ces semblant de sécurités et de faux semblants, quand je me blottissais contre lui. Bonjour, à la vague, qui m'a pris par surprise. Qui m'avait attaquée en traître. Bonjour à tous ces sentiments, qui sont à blâmer, et qui vont me torturer. Me hanter, jusqu'à ce que je n'ai plus la force de me relever. Jusqu'à-ce que je redevienne ce robot, sans vie. Cette poupée de chiffon, que j'avais été, par le passé. Jusqu'à-ce que je ne devienne plus qu'un amas de poussière, et que l'essentiel m'échappera toujours. Bonjour au petit ballon noir, qui allait m'enchaîner. Me rattacher à mes sombres et tristes pensées. Bonjour aux ombres irréelles de la nuit, qui rôdent non loin de là. De moi. Bonjour à la mélancolie. Au néant, qui sera ma seule compagnie. Dans cet endroit, où je chercherais désespérément, la sortie, avant que tout ne soit fini. Avant que tout ceci, ne se termine par les oublies. Tout simplement par... Un Game Over...
    « Il y a une raison pour laquelle j'ai dit que serai bien toute seule. Pas parce que je pensais que je serai heureuse toute seule, mais parce que je pensais, que, si j'aimais quelqu'un, et que ça ne marchait pas, je ne pourrais pas m'en remettre. C'est plus facile d'être seul, parce que... Qu'est-ce qui se passe si on découvre qu'on a besoin d'amour et qu'on n'en a pas ? Et, si on aime ça, si on compte dessus, et si on construit toute sa vie autour, et qu'un jour tout s'écroule... Peut-on survivre à ce genre de souffrance ? Perdre l'amour, c'est comme endommager un organe, c'est comme mourir. La seule différence, c'est que la mort à une fin, mais cette souffrance, elle, peut durer éternellement. »
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MessageSujet: Re: PRIMROSE-SWAN WILSON ♦ Nan mais, t'as cru que la vie, c'était du nougat ?   PRIMROSE-SWAN WILSON ♦ Nan mais, t'as cru que la vie, c'était du nougat ? EmptyJeu 28 Nov - 19:49

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Prymrose + JLAW, j'en suspecte une d'être partie regarder Hunger Games. PRIMROSE-SWAN WILSON ♦ Nan mais, t'as cru que la vie, c'était du nougat ? 2030723180 
En tout cas, quel choix. puis quelle fiche déjà méga remplie. PRIMROSE-SWAN WILSON ♦ Nan mais, t'as cru que la vie, c'était du nougat ? 3254242853 
Je te souhaite bon courage en tout cas. PRIMROSE-SWAN WILSON ♦ Nan mais, t'as cru que la vie, c'était du nougat ? 4037714210


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MessageSujet: Re: PRIMROSE-SWAN WILSON ♦ Nan mais, t'as cru que la vie, c'était du nougat ?   PRIMROSE-SWAN WILSON ♦ Nan mais, t'as cru que la vie, c'était du nougat ? EmptyJeu 28 Nov - 20:40

    Oh, merci. C'est tout full cute de ta part. PRIMROSE-SWAN WILSON ♦ Nan mais, t'as cru que la vie, c'était du nougat ? 3839242412 PRIMROSE-SWAN WILSON ♦ Nan mais, t'as cru que la vie, c'était du nougat ? 2565203631 
    Non... Je vois pas du tout de quoi tu parles, ma belle... PRIMROSE-SWAN WILSON ♦ Nan mais, t'as cru que la vie, c'était du nougat ? 3950613978 Et toi, tu l'as vu, au passage ? (: Pis, que dire, que dire de Ginta la magnifique! *_* Et pis ton vava... PRIMROSE-SWAN WILSON ♦ Nan mais, t'as cru que la vie, c'était du nougat ? 3399100144 PRIMROSE-SWAN WILSON ♦ Nan mais, t'as cru que la vie, c'était du nougat ? 788797716 PRIMROSE-SWAN WILSON ♦ Nan mais, t'as cru que la vie, c'était du nougat ? 3254242853 
    Hihi, merci, vraiment, c'est adorable de ta part. PRIMROSE-SWAN WILSON ♦ Nan mais, t'as cru que la vie, c'était du nougat ? 3828517899 PRIMROSE-SWAN WILSON ♦ Nan mais, t'as cru que la vie, c'était du nougat ? 2140728007 
    Surtout, garde-moi un supermegaliendelamortquidéchirelechapeaudetatayoyo, please! PRIMROSE-SWAN WILSON ♦ Nan mais, t'as cru que la vie, c'était du nougat ? 732570720 PRIMROSE-SWAN WILSON ♦ Nan mais, t'as cru que la vie, c'était du nougat ? 627487903 
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