ariel ▬ baisse ta culotte, c'est la petite sirène qui pilote.

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ariel sidjay, costa

" Depuis que t'es montée là-haut, les anges n'ont jamais été plus beaux. Depuis que t'es montée là-haut, ici moi je me sens toujours de trop. "

credits © perrieedwards/tumblr | lyrics @ damien saez - montée là-haut
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✰ NOM COMPLET: Costa, un nom provenant de mon papa, un nom auquel je tiens mais, qui a perdu tout son sens lorsqu'elle est partie. Ariel, comme la petite sirène à la seule différence que je suis aussi blonde qu'elle est rousse. Sidjay-Zya, un prénom composé comme mes parents ont donné à tous leurs enfants. ✰ ÂGE: vingt-et-un an, fais péter la vodka, les shoots et les soirées à s'en retourner la tête. ✰ DATE ET LIEU DE NAISSANCE: le 28 mai mil-neuf cent quatre-vingt douze à Brooklyn. ✰ NATIONALITÉ: t'es con ou quoi ? Brooklyn, c'est où à ton avis ? Je suis américaine. ✰ ORIGINES: j'ai des origines espagnoles et italiennes. Caliente. ✰ STATUT CIVIL: un coup par ci, un coup par là, je me pose jamais vraiment bien longtemps, ça ne marche jamais chez moi. ✰ EMPLOI/ÉTUDES: serveuse dans un grand restaurant américain, ouais fin esclave à macdo, c'est pareil. ✰ STATUT MONÉTAIRE: mes parents n'ont pas les poches remplis d'argent et c'est pas tous les jours faciles mais, on s'en sort assez bien. ✰ TRAITS DE CARACTÈRES: je suis parfaite, je n'ai que ça. Plus sérieusement, je pense être amicale, intelligente, un peu beaucoup fofolle, j'adore m'amuser, oublier les soucis de la vie. Je suis franche et directe, si j'ai un truc à te dire, je te le dirais. Si tu as mon amitié, tu pourras toujours compter sur moi. Mais depuis quelques temps, je suis devenue délurée, je m'en foutiste et très râleuse. Je sais que parfois, je suis méchante, je peux faire mal rien qu'avec mes paroles. Je laisse pas beaucoup de personnes connaître mes blessures, je suis assez mystérieuse. Alcoolique, n'aimant pas l'autorité et rebelle, je suis loin de la petite fille parfaite d'autrefois. Lorsque je réagis, pour n'importe quoi, c'est toujours exagéré. Il n'y a pas de demi-mesure chez moi. ✰ GROUPE: je fais partie des workers.

✣ EVERYTIME I CLOSE MY EYES IT'S LIKE A DARK PARADISE

je mange tout le temps, la bouffe c'est ma religion. Heureusement, je fais beaucoup de sport quand même, j'adore le surf, le basket-ball et dernièrement, j'essaye d'apprendre le skate ◮ l'eau est mon élément, une fois que j'y rentre, j'ai toujours du mal à en sortir ◮ j'aime bien expérimenter mes nouveaux massages, produits ou même french-manucure sur mes amis puisque je rêve d'ouvrir mon institut ◮ mes cheveux et moi, c'est une longue histoire d'amour, je passe toujours mes mains dedans et je les colore de toutes les couleurs possibles ◮ quand je sors, je dois toujours passé aux toilettes faire pipi avant sinon, vous pouvez être sûre que je serai chiante tout le long de la sortie ◮ j'adore dormir, si je pouvais, je ferai que ça de ma journée, c'est d'ailleurs pour ça que je bosse à Macdonald. Je mange à l’œil les coupains ◮ j'adore manger un bol de céréales à n'importe quelle heure de la journée ou de la nuit. Puis, je peux pas m'endormir sans avoir bu un verre de lait chaud ◮ j'ai peur des poules, coqs, canards. C'est con mais, c'est une phobie comme les autres ◮ j'ai toujours été une très grande fan de Michael Jackson et même que lorsque que j'étais adolescente, je voulais qu'on m'appelle Paris Jackson ◮ j'ai un site personnel où ma caméra est toujours branchée, je fais souvent des soirées webcam avec mes amis ou même des inconnus ◮ je gratte des fois sur ma guitare, j'ai appris moi-même à en jouer, sans aucun professeur mais, je le fais toujours lorsque je suis seule ◮ je parle jamais de ma sœur jumelle, décédée lorsque nous avions douze ans. C'est comme si, elle n'avait jamais existé ◮ je suis loin d'être la petite fille parfaite d'autrefois, je crois que c'est la vie qui m'a rendu si aigri et si mauvaise ◮ j'ai un petit chien et je ne peux jamais m'en séparer, c'est mon petit bébé ◮ je fais souvent le ménage pas par choix mais, parce que je suis allergique à la poussière ◮ mahé a beau avoir été adopté, je ne fais pas de différences et le considère comme mon vrai petit frère ◮ j'ai toujours été fan de Disney et ma princesse préférée c'est Mulan. Même si techniquement, c'est pas une princesse, je l'a considère comme telle ◮ je pleure devant la trilogie des Roi Lion, devant la mort de la maman de Bambi et devant l'incontournable Titanic ◮ d'ailleurs, je voue un culte à Leo Dicaprio et j'aurais aimé m'appeler Rose ◮

✰ PLAYLIST OF YOUR LIFE
01. Montée là-haut, Saez. 02. Imagine, John Lennon. 03. Single ladies, Beyoncé 04. Paradise, Coldplay 05. Impossible, James Arthur. 06. The way you lie, Eminem ft. Rihanna. 07. Airplanes, B.o.B ft Eminem et Hayley Williams. 08. Just give me a reason, Pink. 09. Marry you, Bruno Mars. 10. Everytime, Britney Spears.

✣ ALL MY HEART, IT BREAKS EVERY STEP THAT I TAKE AWAY

PSEUDO ET PRÉNOM MzelleTracy, pseudo et prénom, 2 en 1. ÂGE dix neuf bananes. FUSEAU HORAIRE Paris, enfin, j'habite dans le chnord. FRÉQUENCE DE CONNEXION tous les jours. AVATAR perrie seksy edwards. COMMENTAIRE, AVIS c'est de la bombe ce forum. CASSDÉDI, AUTRE cassdédi à la miss qui a fait un boulot énorme pour ce bijou. SCÉNARIO non.

✣ YOU MAKE ME GLOW BUT I COVER UP WON'T LET IT SHOW

BIENVENUE P'TIT FRÈRE + « Akselle, Ariel, venez voir papa et maman mes princesses, on a quelqu'un à vous présenter. » Alors que ma soeur jumelle et moi-même jouions dans le jardin de la maison familiale, maman était assise sur la terrasse avec un paquet dans les bras. Chacune une glace dans les mains, nous accourions vers nos parents. Ma sœur se mit sur les pointes de pied devant maman alors que moi, j'étais plutôt occupé à finir ma glace. Nous savions ce que maman avait dans les bras, elle nous avait pas mal parler de ce grand évènement qui allait changer nos vies. « Mes bébés, je vous présente votre petit frère, Mahé. » Les yeux grands ouverts, ébahies par le petit bébé dans les bras de maman, nous lancions des ouah et oh qui en disaient long sur nos sentiments. Nous n'avions pas vu le ventre de maman s'arrondir, nous n'avions même pas été le chercher à l'hôpital. Mahé, on a été le chercher au magasin, il était déjà tout prêt. Elle l'a choisit comme Akselle et moi avions choisi nos vêtements du jour. A deux ans seulement, nous devenions grandes soeurs pour la toute première fois. Oh bien sûr, pour nous c'était surtout l'occasion d'avoir une poupée qui bouge et pleure vraiment, même si les pleurs, on s'en seraient largement passé.

NE NOUS SÉPAREZ PAS + Deuxième semaine après la rentrée scolaire, j'ai huit ans. Je dois normalement être en troisième année comme tous les enfants de mon âge mais, sans comprendre pourquoi, je me retrouve directement en quatrième année. Je suis la plus petite de la classe et en plus, ma sœur n'est même pas avec moi. Nous n'avons jamais été séparées à l'école auparavant et c'est très dur pour moi les premiers jours. Je ne fais que pleurer, réclamer Akselle que je ne peux voir qu'à la récréation. Mes camarades de classes se moquent de moi, m'insultant de bébé mais, à vrai dire ils ont pas tord, je suis encore un bébé moi, pourquoi je me retrouve avec des grands comme ça. « Tu es très intelligente ma puce et tu sais déjà faire pleins de choses, comme les autres enfants de ta classe. Ta sœur est aussi intelligente, c'est vrai ça mais, comme une enfant de son âge. » Lorsque je pose la question à maman, elle n'hésite pas à me répondre la vérité. Comme ça, je suis séparée de ma sœur parce qu'on est différentes finalement. J'aurais quand même souhaiter qu'on me demande mon avis avant même de me séparer d'elle.

T'AS PAS LE DROIT DE MOURIR + « Tu sais papa que t'as pas le droit d'utiliser ton portable quand tu conduis. » Oh bien sûr qu'il le savait, et d'ailleurs d'habitude, il respectait toujours le code de la route mais, aujourd'hui mamie était malade et il voulait s'assurer qu'elle allait bien. Akselle, qui avait pris la place de devant, était un peu anxieuse par rapport à ça, moi, j'étais plus zen, je faisais entièrement confiance à papa. Je me rappelle que j'étais en train de coiffer la dernière poupée que papa m'avait acheté, elle était si belle. Elle était blonde, comme Akselle et moi. Cette poupée a été mon dernier souvenir puisque par la suite, s'en suivit des cris, des crissements de pneus et un gros boum. Papa avait quitté la route des yeux pour écrire son sms et la vie ne lui a pas pardonné. Je me suis retrouvée allongée sur un lit d'hôpital, papa autour de moi avec des bandages. Maman était en pleurs et Mahé jouait avec ses voitures sur le sol. « Dis maman, pourquoi tu pleures ? Elle est où Akselle ? » Ma question eut l'effet d'une bombe sur les yeux de papa, qui s'effondre à son tour. Je regarde papa puis maman, des fils pleins dans les bras. « Je suis désolée ma princesse, ta sœur n'est plus là. » C'est l'incompréhension totale dans ma tête, comment ça elle est plus là, elle est déjà partie à l'école, sans moi ? Ça n'est pas possible, on s'attend toujours pour y aller même si nous ne sommes plus dans la même classe depuis que j'en ai sauté une. « L'accident ne l'a pas épargné mon amour. Akselle est morte, elle est partie retrouver les anges, je suis désolée. » J'arrive pas à y croire, je suis enfoncée dans un lit d'hôpital mais, j'aimerai tellement m'enfuir. Je veux courir, chercher après ma sœur, elle ne peut pas être morte comme ça. Elle n'a pas le droit de partir sans moi, pas le droit de mourir à douze ans, c'est bien trop jeune.

VAS TE FAIRE SOIGNER + Six mois déjà qu'on pleure la mort d'Akselle. Enfin, c'est plutôt eux qui pleurent pour elle. Moi, j'ai pas encore eu la réaction que tout le monde attend, j'ai pas encore versé une seule larme pour elle. Même le jour de son enterrement, je suis restée de marbre comme si mon âme était sorti de mon corps et que je n'étais qu'un tas d'os et de tissu. Pourtant, elle me manque tant que j'aimerai plutôt en crever. Je n'arrive plus à me retrouver sans elle, toutes mes habitudes ont été bousculé. Notre famille est vraiment dans un sale état et je ne vous parle même pas de papa. Il n'a toujours pas accepté d'être le responsable de la mort de sa fille. Un seul faux pas et le voilà qu'il regrettera toute sa vie. Il a totalement changé papa. Il était si doux, si gentil avec nous, maintenant, il n'hésite plus à nous mettre des fessées, sans même avoir besoin de raison. Puis, il se parle à lui-même, il reste assis sur la même chaise toute la journée. Papa est devenu fou et c'est la dernière journée que nous passerons avec lui à la maison. Demain, papa ira dans un centre psychiatrique pour se faire soigner, pour redevenir l'homme qu'il était même s'il sera toujours blessé par la vie, comme nous le sommes. « Au revoir papa, je t'aime pour toujours. » Des larmes, toujours des larmes mais, toujours pas pour Akselle, juste pour le départ de mon père. Akselle, c'est comme si elle avait pris tous mes sentiments en partant, c'est comme si elle avait pris mon cœur.

CHIPS, GÂTEAUX ET CHOCOLAT + Je venais à peine de sortir le moelleux au chocolat du four qu'une part se trouvait déjà dans mon assiette. Je ne résistais jamais face à du chocolat puis je dois l'avouer, si je pouvais passer ma vie à manger et à dormir, je le ferai. En fait, mon plus grand rêve serait de me réincarner en chat, ils ne font que ça de leur journée. Manger et boire, c'est bien la meilleure des choses. Heureusement pour moi, je n'avais pas un corps qui gardait en mémoire tous les kilos que je pouvais prendre. D'ailleurs, je pouvais manger autant que je voulais, ma balance affichait toujours le même nombre, la classe que j'ai moi quand même. « Tu manges encore la grosse ? » Mon frère me rejoignit dans la cuisine et fit comme à son aise. Comme aujourd'hui où malgré mon interdiction, il se servait de mon délicieux gâteau au chocolat. « Dégage, tu sais très bien que c'est interdit de toucher à ma bouffe. » C'était bien vrai, il le savait mais, depuis gamin, il adorait me voler mes gâteaux. La nourriture pour moi, c'était comme ma religion, je ne pouvais pas m'en passer. Il suffisait de regarder dans mes placards pour le savoir, ils étaient toujours bondés de pleins de bonnes choses. « T'allais pas le manger à toi toute seule quand même ? » Je le regardai puis lui fit ma plus belle grimace. Il éclata de rire et je le suivis en voyant qu'il avait du chocolat plein sur le visage. Mon petit frère est mon plus grand amour, je ne peux pas me passer de lui, surtout quand il fait le clown comme à ce moment-là. « C'est vrai, j'avais oublié que tu étais un estomac sur pattes sœurette. » D'un coup d'épaule, il me bascula mais, ayant très peu d'appui, je basculai par terre. « Putain Mahé, je vais te tuer, j'me suis fait mal à cause de toi. » Mon frère était mort de rire et me tendit la main pour que je puisse me relever. Il était quand même sympa mon petit frère et toujours attentif à moi. « Arrête de mentir, ton gros cul t'a évité tous les chocs. » En fait, je retire ce que je viens de dire, mon frère c'est le plus débile de tous les garçons.

JE TE DETESTE MON AMOUR + « Vas-y lâche moi Simbad, pourquoi tu me touches-là ? » Simbad, un de mes amis les plus proches, un de seuls à connaître ma véritable histoire, le secret de mon père devenu fou, à avoir connu ma sœur jumelle, à connaitre mon total désespoir. Il a toujours été patient avec moi, il m'a toujours tendu la main quand j'en avais besoin mais, j'en avais marre de lui, marre qu'il soit toujours derrière mon dos à me dire ce que je devais faire ou pas. « Je te lâcherai pas Ariel, t'as pas le droit de faire ça, pense à ceux qui t'aiment ! » J'étais là, sur le bord du pont, au-dessus de l'autoroute. Simbad s'accrochait à moi, me serrait la taille et voulait pas me lâcher. J'avais beau gueuler, il était là, à me coller comme une sangsue. J'aurais bien voulu rejoindre ma sœur moi, j'aurais voulu pouvoir faire partie des anges aussi. « Elle me manque putain, elle me manque tellement, je te jure. » Pour la première fois depuis son décès, les larmes coulent à n'en plus finir, comme ci c'était toutes les larmes que je gardais depuis des années. « Je sais Ariel, je le sais mais, tu peux pas faire ça, c'est pas ton heure. Pense à tes parents, pense à Mahé et puis pense à moi. » Il a réussit à m'éloigner du bord, je suis dans ses bras, toujours en pleurs. Il essuie une de mes larmes et remet en place une de mes mèches de cheveux. Il est doux et compréhensif avec moi, il est juste parfait. D'un élan, je dépose mes lèvres sur les siennes et l'embrasse tendrement. Mais, il me repousse et me murmure tout doucement « Je peux pas Ariel, je suis désolé. » J'ai bien compris qu'on était toujours désolé pour moi mais, j'en ai un peu marre d'entendre toujours les mêmes phrases. « Oh, d'accord. » Je lui cache ma désolation et me serre encore plus contre lui, posant mon oreille contre son cœur.

NO MORE AKSELLE + « Cowgirl, je te promets que ce soir, c'est notre soirée. On va se faire tous les plus beaux mecs de cet endroit. » Dernière touche de mascara sur les yeux, nous étions enfin prête à faire chauffer le dance-floor. Depuis que j'avais enfin pleuré pour ma sœur, j'avais totalement changée et j'adorais faire la fête tous les soirs. J'aimais boire jusqu'à ne plus en pouvoir et draguer tous les mecs qui m'entouraient. J'avais complètement tiré un trait sur la petite fille toute gentille et sage que les gens avaient pu connaitre, je ne voulais plus me rappeler le temps où Akselle était encore avec moi. « Ariel, t'es sûre que c'est raisonnable tout ça ? tu as déjà bu pas mal de verres ce soir. » D'habitude, Zippora était la première à me suivre dans ma folie mais, ce soir, elle faisait souvent attention à ce que je faisais. Ce qui avait totalement le goût de m'énerver. Quelques jours auparavant, je lui avait enfin parlé de mon histoire et de celle de ma sœur et depuis, elle était vachement derrière moi. J'avais déjà ma famille et Simbad qui me surveillaient tout le temps, je n'avais pas besoin d'elle non plus. « Fais-moi confiance ma meilleure copine, ce soir c'est le soir où tout est permis. » Tout, même jusqu'à perdre ma virginité avec un inconnu. Ce soir-là, j'avais tout tenté et j'avais même flirter avec le danger puisque ma première fois se passa sans protection, prise dans le feu de l'excitation. Heureusement pour moi, après avoir du faire face à une sacrée gueule de bois, je pus apprendre quelques semaines plus tard, que je n'étais ni enceinte, ni malade. Un soulagement qui ne m'empêcha pas de recommencer les soirs suivants mais, cette fois-ci, toujours avec des protections. Puis, tous les soirs, j'étais toujours autant déçue parce que j'étais du genre à penser qu'après tout ça, les garçons me donneraient de l'importance et seraient attachés à moi mais, que nenni, ils ne voulaient que du cul.

ET POURTANT JE T'AIME A LA FOLIE + « Tu rentres encore tard ce soir sœurette. » J'avais à peine passé la porte d'entrée que mon frère me faisait une réflexion qui selon moi, était déplacé. Je n'aimais pas que l'on me surveille et encore moins que l'on me donne des ordres, j'étais complètement contre tout ça. Je le toisa du regard, enleva mes talons et passa devant lui sans même lui adresser la parole. J'avais pas mal bu et marcher droit était un challenge important ce soir. « Ariel, tu penses réellement qu'Akselle aurait aimé te voir dans un état pareil ? » La colère me monta très vite à la tête, même s'il fallait avouer qu'elle était pas mal aidé par l'alcool. Je lâcha mes talons qui firent un vacarme en claquant contre le carrelage. « Je t'interdis de parler d'elle, t'as pas le droit d'en parler. Puis qu'est-ce t'en a à foutre, c'est même pas ta sœur à toi ! » Depuis un moment déjà, je n'arrivais même plus à supporter le nom Akselle, je voulais plus penser à elle. Je croyais que si je l'oubliais, si je faisais en sorte qu'elle n'avait jamais existé, la douleur de sa perte disparaîtrait mais, c'était tout le contraire. J'étais juste trop fière pour me l'avouer. Sortir des phrases blessantes, c'était devenu habituel chez moi mais, jamais encore je ne m'en étais pris à mon frère. Il était mon premier amour et j'étais si fière de lui que je voulais que personne ne le blesse. Pourtant, je fus bien la première à le faire. « Parce que tu crois qu'il n'y a que toi qui souffre dans cette histoire ? Ne dis pas ça, tu sais très bien qu'elle est aussi ma sœur, autant que toi tu l'es. Et ne crois pas qu'elle me manque pas à moi aussi. » Il avait beau avoir raison, j'arrivais pas à me calmer. Me parler d'Akselle alors que je rentrais d'une soirée alcoolisée où j'avais bu pour l'oublier, ce n'était vraiment pas une bonne idée, vraiment pas. « Mais ferme-la, c'est toi qu'aurait dû crever à sa place putain ! » Je pris mes talons, mon sac à main et repassa la porte d'entrée pour m'enfuir de cette maison, laissant mon frère avec les larmes aux yeux sur place. Je venais sûrement de détruire notre précieuse relation, celle qui me tenait encore debout.